Après avoir été la révélation divine du Power Metal en 2022, les anglais de Fellowship marquent un retour brillant en cette fin d’année 2024 avec un second album très surprenant ! Le cœur léger comme par le passé, « The Skies Above Eternity » saura aussi bien vous transporter que son prédécesseur par un univers encore plus coloré et lumineux que ce dernier !
Fellowship, le nouveau talent anglais
Très rapidement, Fellowship s’est imposé comme un talent hors du commun dans le milieu du Power Metal ! En 2022, le premier album « The Saberlight Chronicles » a remarquablement surpris un large public (pour nous c’était la révélation de l’année). C’est simple, la voix douce et claire de Matthew Corry est déjà authentique, colle des frissons facilement, en plus d’une musique qui arrive également à se démarquer de façon incroyable.
En Angleterre, nombreux sont les talents dans le milieu du Power Metal : la légende Dragonforce bien entendu, Gloryhammer, Power Quest, plus récemment Memories Of Old etc. Fellowship s’est très vite inscrit parmi les talents uniques du pays voire dans le milieu du Power Metal en général ! « The Saberlight Chronicles » s’est imposé comme une perle musicale du genre ! « The Skies Above Eternity » récupère le flambeau et va tenter aisément de conserver cette même flamme intense.
Toujours d’une douceur impeccable
Ce qui accroche d’emblée avec Fellowship, c’est cette douceur impeccable qui prend les tripes facilement même si on ne manque pas de testostérones. Après Freedom Call en 1999, on retrouve pas mal de groupes jouant à fond sur l’aspect « happy » du Power Metal, en le rendant encore plus lumineux que la bande de Chris Bay. Twilight Force use d’orchestrations épiques plus joyeuses que Rhapsody, Dragony rend plus lumineux le côté opéra-rock d’Avantasia, et Fellowship rend encore plus Pop son Power Metal Symphonique façon musique Disney.
Plus Pop ou même Disney ? La reprise de « Can You Feel the Love Tonight? » d’Elton John, rendu célèbre par Le Roi Lion, dévoilait le chemin que le groupe voulait prendre. Et pourtant c’est bien du Power Metal que Fellowship joue ! On se souvient parfaitement d’hymnes épiques du premier opus tels que « Until the Fires Die », « Glory Days » ou encore « The Saint Beyond the River ». Tout était composé avec un style déjà bien posé.
Il y a un peu plus d’un mois a été révélé le premier single du dernier opus : « Dawnbreaker ». Démarrant par son refrain, ce dernier se retient dès la première écoute. Des influences Pop proches de la vague moderne se ressentent sur ce dernier, la technicité des guitaristes est à nouveau présente par des solos brillants, tout est là pour nous donner l’envie d’écouter enfin « The Skies Above Eternity ».
On sait que Dragonforce est une grande référence pour Fellowship, le groupe ne l’a pas caché sur la chanson « Oak and Ash » du précédent opus. C’est aussi le cas ici avec le second single « Victim » où on retrouve une vitesse maîtrisée avec brio de la part de tous les musiciens, allant d’une basse mélodique digne de Markus Grosskopf de Helloween à une batterie dynamique maintenant une bonne énergie du début à la fin.
Que dire du dernier single révélé « Hold Up Your Hearts (Again) » ? Le thème catchy, l’atmosphère colorée, les orchestrations lumineuses, une belle énergie, un refrain mémorable, tout est là pour convaincre. Un choix très judicieux en tant que premier titre d’album !
Une pâle copie du précédent ? Que nenni !
Justement, que vaut le reste de l’album ? On sait que les trois singles sont des valeurs sures mais quid des autres morceaux ? Dans un premier temps, Fellowship n’a pas sorti une pâle copie de « The Saberlight Chronicles ». Là où le premier était composé de 12 titres et dépassait 1h d’écoute, « The Skies Above Eternity » joue plus sur la carte de sécurité avec 8 morceaux (+1 conclusion de 2 minutes) d’un total de 40 minutes.
Même musicalement, on sent que le groupe a cherché à distinguer ce dernier opus du premier. On retrouve plus de sonorités Symphonique mêlées de sonorités Pop. Le côté Disney est toujours là rassurez-vous ! Le morceau « The Bitter Winds » accentue bien le style Symphonique en plus d’ajouter le style néo-classique de Stratovarius et l’énergie des débuts de Sonata Arctica.
Les influences Pop sont bien mises en avant à travers le puissant « Eternity » et ses diverses atmosphères où sonorités asiatiques et Power Moderne se connectent à la perfection. Ce type de prise de risques est un véritable plaisir pour les oreilles.
On ne s’ennuie vraiment pas avec ce dernier opus. En plus de ça, la fin ne s’essouffle pas ! « World End Slowly » est un titre paradoxal juste par rapport à son nom, puisque ça se termine vite tellement c’est bon. L’ambiance joyeuse et dynamique propre à Fellowship, nous transportant à travers un film Disney, est plus que présente ici. C’est plus que plaisant on ne va pas se mentir !
Et en parlant de fin qui ne s’essouffle pas, cerise sur le gâteau avec « A New Hope » qui est l’un des meilleurs morceaux de l’album voire du groupe ! Celui-ci porte bien son nom car il continue de donner un nouvel espoir à Fellowship ! Toujours à travers des paysages lumineux et colorés, on passe de Disney aux chants de Noël. Quand on sait que Tommy Johansson est l’une des influences principales du groupe (dit durant l’interview à l’Epic Fest), là il n’y a pas de doutes. Ce titre accroche à merveille par ses paysages et ses mélodies tout simplement incroyables à tel point qu’on en redemande encore après l’écoute.