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Fellowship – The Saberlight Chronicles

Le petit monde du Power Metal Britannique accueil un nouveau venu avec Fellowship, groupe prometteur qui vient de sortir son premier album « The Saberlight Chronicles ». Une réussite ?  Voyons ça tout de suite.

Grande terre de musique et de Metal par excellence, l’Angleterre ne compte étrangement que très peu de groupes de Power de renom, le plus connu étant évidemment Dragonforce.

Pourtant, la scène Anglaise existe bel et bien et commence doucement à se faire connaitre par l’intermédiaire de jeunes et talentueuses formations comme Memories of Old.

Pour Fellowship, l’histoire débute en 2020 avec la publication d’un EP éponyme de trois titres qui jette les bases d’un univers coloré et résolument joyeux : la musique de Fellowship se veut en effet mélodique, optimiste et « feelgood » et la voix claire et sans accros de Matthew Corry lui donne un petit côté Prince de Disney. Un choix parfaitement assumé d’ailleurs puisque le groupe enchainera en 2021 avec un cover de « Can you feel the love tonight » d’Elton John, une chanson évidemment célèbre pour figurer dans le classique « Le Roi lion ».

Au moment de sortir « The Saberlight Chronicles », Fellowship bénéficie donc déjà d’une petite réputation et l’attente est grande chez les fans.

Un album parfaitement équilibré

Après une intro la encore très « Disneyenne », le voyage commence par « Until Fire Dies » et fera étape par tout ce qui se fait de mieux en matière de Power « Fantasy ». Que ce soit sur « Atlas », « Glory Days » ou « Oak and Ash », Fellowship fait preuve d’un talent insolent pour composer des mélodies qui glissent dans l’oreille avec une facilité déconcertante. Et la raison à cela est assez simple : tout dans la musique de Fellowship est intelligemment mesuré et équilibré.

Ainsi, si le groupe rappelle incontestablement Twilight Force, il se veut moins exubérant dans ses arrangements et son orchestration, rendant l’ensemble beaucoup plus digeste.

De la même manière, le tempo des chansons reste tranchant mais sans exagération et même quand le groupe décide de passer à la vitesse supérieure, comme sur « Oak and Ash », il le fait avec parcimonie en évitant de tomber dans l’écueil de la surenchère.

Quant à Matthew Corry, ce dernier est une véritable révélation, avec un chant clair et aux variations là encore très contrôlées, même dans les aigues. Si certains lui reprocheront un style un peu trop lisse, force est de constater que sa performance est ici remarquable de justesse.

Du Power dans sa forme la plus pure

Si un titre devait résumer à lui seul tout cela, c’est probablement « Glint » qui ferait office de candidat idéal. La chanson est déjà connue de longue date puisqu’il s’agit là du premier single dévoilé par le groupe et celui qui a contribué à le faire connaitre. De sa mélodie à son pont, en passant par ses arrangements ou ses solos, « Glint » est une petite merveille qui concentre le meilleur du Power Sympho, du Power Moderne et de l’Heroic Fantasy, dans une ambiance qui monte crescendo jusqu’au refrain. Un exemple du genre.

On pourrait également citer « Hearts Upon the Hill » et son refrain qu’on a l’impression de connaitre par cœur dès la première écoute.

Il faut dire que tout au long de ses douze morceaux, Fellowship ne tente jamais de s’aventurer hors des sentiers battus mais plutôt de proposer un retour insouciant aux sources du Power Metal Européen et que ses détracteurs continueront de qualifier de mièvre et sans intérêt. Qu’importe.

Si l’on met de côté deux ou trois titres plus faibles (dont « Silhouette » ou « Still Enough »), Fellowship se rapproche très près du sans faute et saura combler ceux qui recherchent un album d’apparence simple mais qui se révèle redoutable d’efficacité.

Sortie : 13 juillet 2022
Label : Scarlet Records
Genre : Power Metal

1. Until the Fire Dies
2. Atlas
3. Glory Days
4. Oak and Ash
5. Hearts Upon the Hill
6. Scars and Shrapnel Wounds
7. The Hours of Wintertime
8. Glint
9. The Saint Beyond the River
10. Silhouette
11. Still Enough
12. Avalon

NOTRE AVIS

Après un EP plus que prometteur, Fellowship était attend au tournant et les Anglais ont répondu présent en proposant un premier album rendant hommage au Power Metal dans sa forme la plus pure et attachante. Tout au long de ses 62 minutes, « The Saberlight Chronicles » déploie son univers dans lequel chaque note, chaque riff, chaque refrain est parfaitement distillé et où aucun élément ne prend le pas sur l’autre. Une copie pratiquement sans fausse note qui, si elle ne brille pas par son originalité, aura le mérite de réussir ce qu’elle avait entrepris. Clairement, Fellowship est l’une des révélations de l’année.
Composition
8
Arrangements
8
Écriture
8
AlexPMF
AlexPMF
Pirate des temps modernes chevauchant le monde sur son dragon, un violoncelle dans la main et une bouteille de bière dans l'autre. Mes références : Running Wild / Powerwolf / Gloryhammer / Rhapsody

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Après un EP plus que prometteur, Fellowship était attend au tournant et les Anglais ont répondu présent en proposant un premier album rendant hommage au Power Metal dans sa forme la plus pure et attachante. Tout au long de ses 62 minutes, « The Saberlight Chronicles » déploie son univers dans lequel chaque note, chaque riff, chaque refrain est parfaitement distillé et où aucun élément ne prend le pas sur l’autre. Une copie pratiquement sans fausse note qui, si elle ne brille pas par son originalité, aura le mérite de réussir ce qu’elle avait entrepris. Clairement, Fellowship est l’une des révélations de l’année.Fellowship - The Saberlight Chronicles