Toujours autant lumineux et dynamique, Freedom Call est de retour pour nous donner à nouveau le sourire et ainsi qu’un regain d’énergie rempli de positivité ! Après plusieurs écoutes, « Silver Romance » est un album qui s’apprécie davantage à tel point qu’on y retrouve le génie des débuts ainsi que l’excellence des derniers !
Freedom Call, la quintessence de la joie
Freedom Call, ce groupe emblématique de l’âge d’or (années 90) du Power Metal, a quand même réussi à rendre le genre plus joyeux que jamais ! Certes, de manière générale, le Power Metal est qualifié de plus mélodique, plus joyeux, plus lumineux etc. que les autres genres de Metal (et c’est vrai !). Ce côté « happy » propre au genre était déjà mis en valeur avec les « Keeper Of The Seven Keys » des pionniers Helloween. Mais Freedom Call a accentué bien plus que quiconque à l’époque ce côté-là du Power.
Chris Bay, fondateur de Freedom Call, chanteur hors pair et bon guitariste, inspire humainement la bonne humeur et la positivité. Le groupe est souvent qualifié comme la quintessence de la joie, à un tel niveau que la personnalité de celui-ci est unique en son genre ! Ces derniers temps, pour célébrer ses noces d’argent (25 ans du groupe), Freedom Call a sorti son onzième opus au nom clair de « Silver Romance », composé de titres apportant toujours autant de bien et d’énergie.
Retour aux débuts emblématiques du groupe
Comme la majorité des groupes de Power durant les années 90, Freedom Call a marqué l’esprit de ses auditeurs par des débuts emblématiques. « Stairway To Fairyland », premier album s’est présenté tel un conte de fées du Power Metal Symphonique, plus lumineux qu’un Rhapsody, là où les deux opus suivants « Crystal Empire » et « Eternity » se sont détachés du style Symphonique tout en conservant cette magie remplie de joie et de bonne humeur.
Ces trois premiers opus ont très vite été qualifiés de perles au sein du Power Metal, tout en étant souvent considérés comme les meilleurs albums du groupe. « Silver Romance » renoue justement avec les racines du passé, de telle manière que pas mal de morceaux auraient pu apparaître sur les trois chefs-d’œuvre.
Ce nouvel album démarre et c’est justement le titre éponyme qui est lancé. Ramy Ali, de retour à la batterie après un long congé, ouvre le bal et d’emblée on est transportés dans du pur Freedom Call de très haute qualité, comprenant tous les éléments qu’on aime : un refrain mémorable, de l’énergie joyeuse, de la bonne humeur, des trompettes épiques etc. Cela nous donne pêche, le sourire et on chante à tue-tête. Cela n’est pas prêt de s’arrêter puisque le second morceau « Symphony of Avalon » reprend les mêmes ingrédients.
Le retour aux débuts du groupe ne cesse d’être présent puisque Chris Bay se fait plaisir à lâcher des hautes notes aiguës comme à la belle époque sur « Distant Horizon », une pépite de Power par sa vitesse rapide et son refrain qui martèle nos esprits. Cette même formule est identique sur « Meteorite » et son intro de basse mélodique reconnaissable parmi mille.
Il est également indispensable de citer « Big Bang Universe » qui apporte son lot d’émotions et ses tempi variables en plus de son refrain grandiloquent. Ce morceau rappelle d’ailleurs, par son piano, « The Quest » sur « Crystal Empire », ou alors « Beyond » sur l’album du même nom, mais avec 3 minutes de moins ici.
Tout en gardant l’excellence des derniers
On l’a déjà dit, ce dernier opus renoue clairement avec l’ambiance des trois premiers albums. Et pourtant, on retrouve aussi la patte des trois prédécesseurs à « Silver Romance » qui sont excellents aussi. Les nappes de synthé de « In Quest of Love » auraient pu se retrouver sur « Master of Light » alors que tout le reste du titre se situe entre « Crystal Empire » et « Eternity ».
En plus des premiers, la douceur de « Beyond » et la puissance de « Master Of Light » sont complémentaires à travers « Silver Romance », ce qui amène une atmosphère alors authentique dans un univers propre à Freedom Call. « Infinity » et « New Haven » usent d’un synthé rayonnant en plus d’un refrain puissant et léger à la fois.
Le mid-tempo « Blue Giant » va miser sur l’originalité en proposant un hymne solennel, telle une prière envers un dieu, un esprit, un géant (ce que vous voulez) qui donne du courage et de l’espoir à tous ceux qui partent à l’aventure ou à la guerre.
Silver Romance, conçu pour le studio et pour le live
Alors qu’on a affaire à un superbe album en studio, « Silver Romance » s’avère également excellent pour le live. C’est souvent le cas chez Freedom Call, leurs albums sont faits pour les deux. L’ambiance atypique de « Supernova » avec son refrain pauvre en paroles mais très entraînant cherche tout simplement à faire chanter son public comme l’utilisation exceptionnelle du vocodeur rend le morceau facile à reconnaître.
La simplicité de « Out of Space » et son riff au synthé qui fait sourire laisse imaginer une foule de fans sauter de joie. C’est ce genre de titres simples à retenir et qu’on aime sans hésitation comme « Land of Light », « Rock the Nation » ou « One Step into Wonderland ».
Bien sûr, « High Above » ne déroge pas à la règle, on mémorise très vite le thème au piano, on aura envie de taper dans les mains au même rythme que la chanson tout en chantant haut et fort le refrain qui se grave aisément dans nos têtes.
Après ce beau voyage riche en titres variés, ayant tous pour point commun d’apporter de l’énergie et de la bonne humeur, on finit satisfaits en écoutant la conclusion « Metal Generation ». Ce dernier reprend les mêmes paroles que le titre inédit « The M.E.T.A.L. Fest » du dernier album/DVD live, néanmoins avec des arrangements retravaillés et meilleurs, dans une ambiance plus proche de ce que « Silver Romance » a été tout au long des morceaux. Une fin donc positive, toujours comblé de bien-être et donnant le sourire, que l’on peut entendre comme un message de remerciement de la part du groupe après 25 ans de Power Metal.