Interview : Fellowship répond à nos questions

Matthew Corry, chanteur de Fellowship a accepté de réaliser une courte interview avec nous lors de l’Epic Fest et a apporté pas mal de réponses en lien avec le groupe. C’était très sympa de la part de ce chanteur talentueux d’avoir accordé du temps pour répondre à nos questions alors qu’il n’avait pas beaucoup de temps devant lui.

Interview réalisée en janvier 2024 à l’Epic Fest.

1/ Pourquoi avoir choisi le nom de « Fellowship » ?

Premièrement, on n’a jamais eu l’intention de se référer au Seigneur des anneaux. On s’est basés sur l’esthétique de notre look sur scène, même si nos costumes laissent penser au Seigneur des anneaux.

On a cherché un moment le mot qui vibrait en nous et qui conservait l’esprit de notre musique, c’est là qu’est venu le nom de Fellowship. On a tenté des combinaisons de mots comme « Fellowship’s Quest » ou « Fellowship’s Rise », mais après ça on s’est dit que, juste Fellowship, c’était très bien.

Bien sûr, on cherchait aussi un nom simple à retenir pour les fans.

2/ Comment pourrais-tu décrire le style de Fellowship ? On pense que vous êtes un groupe de Power Metal au caractère très « happy » comme Freedom Call.

Absolument oui ! Souvent on appelle aussi notre style « adventure music », c’est comme un genre attitré à notre personnalité. On prend aussi ce type de qualifications de la part des gens, tant que c’est « happy » ça nous correspond.

3/ Quelles sont les principales influences de Fellowship ?

Notre plus grande influence est Majestica, même tout ce qu’a fait Tommy Johansson de manière générale aussi durant la période de ReinXeed.

Ensuite, beaucoup de musiques Pop. Honnêtement, notre musique s’inspire de sonorités Pop avec une sensibilité appartenant au Metal.

Au sein du Metal, Dragonforce est une grande référence pour nous.

Personnellement, au niveau des paroles, je suis un grand fan de Moron Police.

4 / Qu’est-ce qui vous inspire à travers les paroles de vos chansons ?

J’ai rejoint le groupe quand j’avais déjà écrit pas mal de mélodies, mais j’étais nouveau dans le monde du Power Metal à ce moment-là. Quand j’ai entendu du Power Metal ça a été très inspirant, les paroles sont très épiques et assez drôles, j’ai trouvé que c’était plein d’émotions. Pour moi c’était un défi de composer des chansons sur de cette façon-là, alors j’ai pris des idées comme le courage et l’ambition qui sont devenus les pièce principales du puzzle de ce qui compose la musique de Fellowship.

5/ Votre second album sera-t-il prévu pour cette année ?

Notre objectif c’est de le sortir à la fin de cet été. Ce n’est pas officiel mais on vise à le sortir à ce moment-là.

On a déjà enregistré une chanson trois jours avant d’arriver à l’Epic Fest.

6/ Quel ressenti as-tu d’avoir chanté avec Philippe Giordana de Fairyland sur la chanson « The Frozen Land » ?

Cela nous a vraiment chamboulés qu’il nous ait quitté…

Philippe était sincèrement la première personne à nous soutenir. C’était la première personne du secteur musical qui a prêté attention à nous.

J’aimerais lui dire qu’il a vraiment quelque chose de spécial et que j’aimerais l’aider à revenir par n’importe quel moyen.

Il a vraiment dit à ses fans en haut d’une montagne : « écoutez l’album de Fellowship ». Il a organisé une randonnée et a surpris ses fans en mettant notre album au sommet de la montagne. Puis il a ajouté que c’était le meilleur jour que ses fans n’aient jamais eu.

Alors on a mis le titre « The Frozen Land » en guise de titre bonus pour l’édition japonaise, et il en était super content, il était sur un petit nuage.

On a passé un super moment en travaillant avec lui. Il nous manque tous les jours.

7/ Qu’est-ce que le Power Metal selon toi ?

Pour moi, le Power Metal c’est de la musique sans hésitations. Un genre musical qui ne se contient pas, qui est sans honte, qui se fiche des clichés et qui se fiche des excès.

C’est comme se confier, dévoiler ses sentiments, pour nous c’est ça au moins.

8/ Un album coup de cœur ces derniers temps ?

L’album « Hellish Hunt » de Grymheart est pour moi le meilleur album de l’année 2023. C’est à la fois joyeux et thrashy, c’est assez bizarre on pourrait dire que c’est du « Happy Thrash » mais c’est vraiment génial.

9/ Autre chose à ajouter ?

Merci à tous ceux qui nous suivent. Merci à tous ceux qui sont venus à nos concerts. Cela a été un long chemin depuis qu’on a commencé avant le COVID, ça a été long de composer le groupe, d’aller de l’avant, et maintenant on peut jouer devant un public et c’est vraiment le meilleur sentiment qu’on puisse avoir quand les gens chantent les paroles de nos chansons dans la fosse.

Résumé

BenPMF
BenPMF
Musicien à ses heures perdues passionné de Power, les mélodies et orchestrations épiques illuminent son bonheur. Ce barde des temps modernes puise son inspiration du côté de Helloween et de Gamma Ray sous un air joyeux de Freedom Call. Son univers s’élargit aussi autour des contrées imaginaires de Stratovarius, Dragonforce, Avantasia, Rhapsody, Blind Guardian… Et bien d’autres encore !