MIGHTY WARRIORS ! Après 3 ans, 8 mois et 6 jours qui nous ont semblé aussi longs qu’un voyage intergalactique, nous avons enfin pu mettre nos mains sur le nouvel album de Gloryhammer, sobrement intitulé « Legend from beyond the Galactic Terrorvortex ». Après deux premiers opus très convaincants, les écossais sont-ils parvenus à franchir un nouveau palier ? Tuons le suspense d’entrée : OUI ! et ce nouveau cru s’impose même comme l’un des albums Power Metal de l’année. Rien que ça…
Notre Galaxie va mal.
Le sorcier Zargothrax, qui a échoué à détruire l’univers, s’est réfugié dans une nouvelle dimension dans laquelle il règne en maître. Poursuivi par notre héros Angus McFife XIII, digne héritier d’Angus McFife 1er et détenteur du Marteau de la Gloire, il compte bien prendre sa revanche et mener à terme sa sinistre quête : s’emparer de l’univers.
Sans surprise, l’histoire de « Legend from beyond the Galactic Terrorvortex » reprend là où elle s’était arrêtée sur le précédent opus. Les différents personnages, campés par les membres du groupe, sont donc également de retour, tous plus caricaturaux les uns que les autres. On y retrouvera un Zargothrax (Christopher Bowes) encore plus puissant et diabolique, un Angus (Thomas Winckler) bodybuildé et doté de superpouvoirs ou un Hootsman (James Cartwright) toujours aussi déter et prêt à casser des gueules (et c’est peu de le dire, nous y reviendrons).
Cette évolution des différents protagonistes de l’histoire va de paire avec une évolution générale du style de Gloryhammer : plus théâtral, plus épique, plus cliché, en clair plus « Plus », « Legend from beyond the Galactic Terrorvortex » marque clairement un tournant dans le son du groupe.
A l’oreille, cela se traduit par des chansons encore plus agressives, lourdes et grandioses que dans les opus précédents. On pourrait par exemple citer le titre « The Siege of Dunkeld (In Hoots We Trust) », épique au possible, avec son rythme saccadé, ses chœurs en latin ou les interventions menaçantes de Zargothrax qui font évoluer le récit.
Il en va de même sur « Gloryhammer », véritable hymne à la gloire du groupe, qui tranche avec ce que l’on a pu entendre par le passé, notamment sur le premier album.
Dans le même genre, citons également « Hootsforce », titre qui fera sûrement des ravages en concert, qui n’est pas sans rappeler certaines compositions de Rhapsody of Fire et qui surtout vient souligner l’importance capitale prise par le Hootsman dans l’histoire de Gloryhammer.
Toutefois, tout n’est pas fait de matraquage de fûts dans le Gloryhammer « 2019 ». Comme à son habitude, le groupe excelle sur les parties mélodiques, parfaitement portées par des claviers qui occupent une nouvelle fois une place centrale, bien plus encore que sur l’album précédent. Le talent de Chris Bowes (fondateur du groupe et accessoirement leader d’Alestorm) fait des merveilles et le groupe nous offre quelques pépites de Power Metal comme « Masters of the Galaxy », « Power of the laser Dragon Fire » ou encore « Battle for Eternity ».
Vous trouvez que les titres font un peu cliché ? Sachez qu’il y a un morceau qui s’appelle “The land of Unicorns”. Gloryhammer navigue dans le kitch à outrance. C’est assumé, ça ne plaira pas à tout le monde mais c’est incroyablement bien fait.
Un petit bémol est toutefois à mettre sur les refrains qui, sans être mauvais loin de là, nous ont quand même semblé un peu moins accrocheurs que sur d’autres titres du groupe.
Impossible également de ne pas parler de la dernière piste de l’album. Que ce soit avec Alestorm ou Gloryhammer, Chris Bowes a pris l’habitude de refermer ses albums par un long morceau servant de conclusion à la fois musicale et narrative. C’est le rôle qui est ici alloué à « The Fires of Ancient Cosmic Destiny » et ses 12 mins 33.
A la manière d’une pièce de théâtre, la chanson est divisée en cinq actes aux ambiances musicales très différentes et entrecoupés d’interventions des différents protagonistes. On y suit donc le déroulement de la bataille finale contre Zargothrax et son dénouement tragique… Bref, un morceau épique, extrêmement bien construit et qui vient clôturer avec brio l’épopée d’Angus.
Ou pas…
GLORYHAMMER – «legends from beyond the Galactic Terrorvortex»
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SORTI LE 31/05/2019
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LABEL : NAPALM RECORDS
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SITE OFFICIEL
Sympa la chronique pour un album sympa voire au-delà.
J’avoue que lors de la première écoute je me rangeais du coté de Rock Hard magazine et avais dans la bouche un désagréable et décevant goût de de déjà-vu.
Or, la seconde écoute me fit complètement changer d’avis, du moins sur mon ressentis général puisque, contrairement à ce que je lis ici, je trouve que ce troisième album de mes voisins Ecossais (oui je vis en Irlande) est à ranger juste à côté de leur seconde réalisation, musicalement parlant. On retrouve les sonorités spatiale aux côtés des riffs épique et j’explique cela par le fait que l’univers soit similaire, on vole dans l’espace, on a des jetpacks, des vaisseaux spatiaux. Tout se tient et tant mieux, ce que je dis là n’est pas négatif (tout le contraire en fait !)
Cet album est bourré d’hymnes à tel point que je rêverai que le groupe joue cet album en entier pour la prochaine tournée. Entre mélodies imparables et refrains fédérateurs, le tout saupoudré d’humour qui fait mouche, Gloryhammer enfonce le clou et se porte en oriflamme de power mélodique. Soulignons quand même la performance d’Angus au chant, terriblement efficace aux mêmes titres que les solo de Templing qui se trouverait bien sur un bon vieux Edguy ou Hammerfall.
Un des meilleurs albums sortis en 2019, ni plus ni moins.
Quid du quatrième opus ? une arrivée de synthwave dans la musique, si on en croit le visuel de la dernière vidéo officielle ? Ah ca serait beau.
Clairement c’est l’un des meilleurs albums de Power qui est sorti cette année (bon il y a encore du lourd qui arrive prochainement mais c’est certain qu’il va figurer très haut dans notre classement). Après c’est vrai que ça reste du Gloryhammer pur jus donc ça reste clivant entre ceux qui adorent et qui adhèrent et les autres qui n’accrocheront probablement jamais.
Si tu veux les voir, ils seront en tournée en Europe l’année prochaine avec une date à Paris (et peut-être en Irlande je sais pas).
Pour ce qui est du prochain album, il est déjà prévu si l’on en croit les crédits de l’album et il a même déjà un nom “Return to the Kingdom of Fife”. A suivre donc, même s’il faudra être un peu patient car Chris Bowes va probablement travailler sur le prochain album d’Alestorm d’ici quelques mois.
En tout cas merci de ton soutien ! Si ce n’est pas déjà fait, tu peux rejoindre la page “Gloryhammer France” que nous avons lancé il y a peu =p
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