Feuerschwanz en concert à Paris 2024

Dans le cadre de la tournée de « Fegefeuer », les vikings allemands de Feuerschwanz ont fait une escale à Paris en compagnie des génies du Power Metal moderne Orden Ogan ainsi que des nouveaux zombies du genre Dominum, tout ça pour mener une soirée plus que mémorable !

Le 29 novembre 2024, Feuerschwanz, en compagnie d’Orden Ogan et Dominum, ont réussi à amener une ambiance de fou au Trabendo de Paris. Résultat : une soirée inoubliable !

Dominum, une ouverture théâtrale zombifiée

Dominum a été une révélation très sympathique en fin d’année 2023. On se rappelle de ce mélange surprenant entre un Power Metal moderne et des sonorités se rapprochant du Metal alternatif américain autour d’une atmosphère zombie.

Un groupe prometteur donc, et une belle opportunité de les voir en live ! Le premier morceau « Immortalis Dominum » ouvre le bal et d’emblée c’est déjà le feu au Trabendo de Paris ! Beaucoup découvraient le groupe ce soir-là et beaucoup ont été surpris de la performance de Dominum.

Et ce n’est que le début, « Danger Danger » a continué de faire secouer les terres de la salle tout en emportant un public plus que convaincu.

Bien sûr, la spécialité de Dominum c’est cette ambiance zombie si particulière et théâtrale à la fois. Avec des titres comme « Half Alive » (littéralement « à moitié vivant ») ou encore « Frankenstein », le groupe a réussi à mener avec théâtralité un show propre à cet univers authentique dans le Power Metal.

Comme le groupe sortira son second opus en fin d’année, c’était l’occasion de présenter le single « The Dead Don’t Die », qui a continué aussi bien de convaincre son public.

Dominum a terminé en beauté son show en enchaînant « We All Taste the Same », titre parfait pour la théâtralité, et le tout premier single du groupe « Patient Zero », choisi avec brio pour conclure ce spectacle zombifié.

Orden Ogan, le même génie remarquable en live

On ne présente plus le génie d’Orden Ogan, cette personnalité authentique dans le milieu du Power Metal, naviguant entre des sonorités modernes et classiques. Même en live il s’avère que c’est également remarquable de les voir !

Le classique « F.E.V.E.R. » est lancé en même temps que l’arrivée du groupe sur scène, et tout de suite quel plaisir de voir Orden Ogan se produire en live ! Les nombreux fans étaient entraînés par cette ambiance atypique.

Comme le groupe défend le dernier opus en date « The Order Of Fear », le second morceau du show « Conquest » a su faire chanter le public par son refrain facilement mémorisable.

Si on reste dans le dernier opus, le titre éponyme a évidemment eu sa place dans la setlist, tout comme « Moon Fire » qui a su faire participer le public en deux par le biais d’un jeu séparant en deux parties, l’une chantant « Moon » et l’autre « Fire » sous forme de duel.

Le caractère épique s’est fait ressentir davantage avec le parfait combo des deux titres tirés de « Gunmen » : « Come with Me to the Other Side » et « Forlorn and Forsaken ». Bien sûr le titre « Gunman » ne déroge pas à la règle en ce qui concerne le caractère.

On a également eu droit à l’excellence de « Final Days » et son ambiance moderne robotisée entre le puissant « Heart of the Android » et l’excellent « Let the Fire Rain » qui ont mis une pluie de claques au public tellement c’était bon !

C’était une super ambiance avec Orden Ogan en live ! A chaque chanson (ou presque), le chanteur et guitariste Sebastian Levermann ne cessait de demander « Do you want one more? », une sorte de running gag où on ne savait pas jusqu’où le show allait s’arrêter. Mais bon dans tous les cas on en demandait encore !

Même si on sentait le show continuer encore et encore, une fin était évidemment prévisible ! Et pour ça, quoi de mieux que le tube « The Things We Believe in » ? Ce classique du Power Metal a bien entendu conclu la setlist de façon spectaculaire en emportant un public fan ou devenu fan du groupe.

Feuerschwanz, un show viking festivement grandiose

On ne parle généralement pas de Feuerschwanz sur notre site étant donné que le groupe s’oriente plus vers le Folk Metal. Mais les thématiques abordées par le groupe, notamment sur les deux derniers opus, se rapprochent pas mal du Power Metal et même musicalement sur certains titres.

Comme le groupe a aussi très bien retenu notre attention en live, nous nous devons de parler de ce show viking festivement grandiose !

Alors qu’on venait d’être chauffés par deux premières parties de qualité, Feuerschwanz a brillamment pris le flambeau et dès les premières notes de « SGFRD Dragonslayer », les foules ont bougé et sauté de joie au son de cette atmosphère festive.

Mais ce n’était que le début ! A la suite il y a eu l’excellent classique « Memento Mori » suivi du très bon « Death on the Dragonship ». Plus les morceaux s’enchainaient, plus on savait qu’on allait passer une soirée incroyable.

Feuerschwanz n’a pas hésité à reprendre des bons morceaux d’antan aussi, entre les très festifs « Metfest » et « Schubsetanz », l’ambiance Folk ne cessait de faire bouger les foules.

Le dernier EP « Warriors » a également eu droit à sa place dans la setlist. Le titre inédit « Wardwarf » était très plaisant tout comme la reprise de Miracle Of Sound « Valhalla Calling » et ses chœurs guerriers repris par le public avec joie.

Là où Feuerschwanz peut avoir sa place sur notre site, c’est en particulier depuis cette dernière décennie. En entendant « Ultima Nocte », ce n’est pas purement Folk et le côté Power sur le refrain fait plaisir aux oreilles en live.

Bien sûr, le dernier album en date « Fegefeuer » était à l’honneur ce soir-là et on a eu droit à pas mal de bons titres (bon l’album est l’excellent diriez-vous !). Entre « Bastard von Asgard », le puissant « Berzerkermode » ou la version anglaise de « Highlander », tout était efficace pour maintenir une ambiance plus que géniale !

Arrivé à un moment du concert, un solo de batterie a eu lieu mais pas de façon traditionnelle comme beaucoup de batteurs d’autres groupes le font. Le batteur Rolf Hering s’est amusé à jouer son solo sur la musique du même internet « Taking the Hobbits to Isengard », reprenant deux musiques emblématiques du Seigneur des anneaux en version électronique. Tout le monde a bien entendu chanter ces musiques si connues, c’était très fun !

Au niveau des reprises, on sait que Feuerschwanz en a fait beaucoup. Cerise sur le gâteau durant la soirée où le groupe a brillamment interprété « Dragostea din tei », mais aussi l’hymne « Warriors of the World United » au moment de la reprise, tout métalleux connaissait les paroles.

Malheureusement, une fin est inévitable à un concert, même si on passe un excellent moment. Le groupe a conclu son show en enchainant le titre Power/Folk « Rohirrim » suivi du très mélodique « Das Elfte Gebot ». Une fin épique d’une soirée qu’on n’oubliera certainement jamais.

Tout le long du concert, certains musiciens ont navigué entre des instruments propres à la musique celtique, allant de la cornemuse au violon. La mise en scène mettait en avant des danseuses qui adaptaient leur danse selon les morceaux. Le jeu de dialogue entre les différentes rajoutaient aussi un peu de piment à l’ensemble. Tout ça, en plus de l’atmosphère festive, menait un résultat très prenant du début à la fin.

Résumé

Setlist :
Dominum : 1. Immortalis Dominum 2. Danger Danger 3. Half Alive 4. Frankenstein 5. The Dead Don't Die 6. We All Taste the Same 7. Patient Zero Orden Ogan : 1. F.E.V.E.R. 2. Conquest 3. Come with Me to the Other Side 4. Forlorn and Forsaken 5. Moon Fire 6. Heart of the Android 7. The Order of Fear 8. Gunmen 9. Let the Fire Rain 10. The Things We Believe in Feuerschwanz : 1. SGFRD Dragonslayer 2. Memento Mori 3. Death on the Dragonship 4. Metfest 5. Bastard von Asgard 6. Valhalla Calling (Miracle Of Sound cover) 7. Ultima Nocte 8. Schubsetanz 9. Wardwarf 10. Berzerkermode 11. Valkyren 12. Highlander 13. Uruk-Hai 14. Drums solo 15. Dragostea din tei (O-Zone cover) 16. Die Hörner hoch Encore : 17. Warriors of the World United (Manowar cover) 18. Rohirrim 19. Das Elfte Gebot
BenPMF
BenPMF
Musicien à ses heures perdues passionné de Power, les mélodies et orchestrations épiques illuminent son bonheur. Ce barde des temps modernes puise son inspiration du côté de Helloween et de Gamma Ray sous un air joyeux de Freedom Call. Son univers s’élargit aussi autour des contrées imaginaires de Stratovarius, Dragonforce, Avantasia, Rhapsody, Blind Guardian… Et bien d’autres encore !