Les zombies du Power Metal moderne ressortent de leur tombe ! Dominum refait déjà surface sur la terre des vivants même pas un an après son premier né « Hey Living People », pour se nourrir de nouvelles viandes fraiches avec un « The Dead Don’t Die » tout aussi amusant ! N’ayez crainte mortels et rejoignez la famille zombie !
Dominum, les zombies du Power Metal
On l’avait déjà évoqué l’an dernier mais l’univers des zombies est un thème assez rare dans le monde du Power Metal. Dominum, fan de cette thématique, a voulu l’imposer dans son style dès le premier album « Hey Living People » et l’a fait de façon remarquable. Le résultat a été prometteur et a convaincu un large public.
Sans le moindre doute, on a compris que Dominum va chercher, au fil des années, à forger une personnalité zombifiée bien marquée en alliant humour et la bonne ambiance d’un Power Metal moderne. Authentique dans son style, le groupe n’a pourtant pas fini d’évoluer et « The Dead Don’t Die » est là pour le prouver !
Dans la lignée du premier opus
Pour rappel, le style de Dominum se caractérise par un Power Metal moderne dans la même vague que Sabaton, Powerwolf, ou encore Beast In Black, mélangé à d’autres sonorités modernes pouvant par exemple se rapprocher de groupes de Metal Alternatif américains entre autres tels que Skillet, sans oublier le jeu théâtral autour du mouvement zombie.
Dans la lignée du premier opus, le second au nom oxymorique de « The Dead Don’t Die » reprend les mêmes ingrédients qui ont permis d’obtenir ce plat intitulé Dominum. L’album démarre avec « We are Forlorn » et son atmosphère proche d’un Powerwolf (en restant Dominum), accentuant bien la théâtralité du mouvement zombie. L’aspect mélodique fonctionne bien et casse parfaitement l’origine sombre du thème.
Le côté Metal Alternatif revient à nouveau sur ce deuxième album sur certains morceaux. Ceux au nom fun de « Don’t Get Bitten by the Wrong Ones » et « Happy Deadly Ending » s’en rapprochent forcément par leur mid-tempo et l’utilisation d’une voix très claire. Tout ça apporte un décalage entre la musique et les paroles, mais c’est ce qui fait le charme de Dominum.
On retrouve aussi le style du groupe bien ancré sur ses débuts avec un autre mid-tempo : le titre « Die for the Devil » et son refrain qui fusionne étonnamment bien du Power moderne et du Metal alternatif. C’est puissant et ça se retient bien.
Néanmoins bien plus travaillé
Les groupes de Power Metal moderne qui sont sur les devants de la scène actuelle arrivent à se démarquer par un style authentique et reconnaissable parmi mille. Dominum s’est très vite imposé au milieu des grands noms récents. Mais chacun d’entre eux peuvent tomber dans piège pouvant être fatal et critiquable par beaucoup : la redondance extrême.
Certes, « The Dead Don’t Die » est dans la lignée de son prédécesseur, on reconnaît le style de celui-ci à travers certains morceaux. Mais il s’avère néanmoins bien plus travaillé, avec plus de recherches au niveau des sonorités, rendant le contenu final plus varié. Ces différentes sonorités se marient très bien au style de Dominum.
Le groupe a bien misé sur le côté Speed du Power avec « One of Us » en plus de ses chœurs naviguant entre les styles de Powerwolf, Gloryhammer et Beast In Black. Il en va de même pour « Can’t Kill a Dead Man » avec son refrain et ses mélodies qui résonnent bien dans nos esprits, un des meilleurs morceaux de l’album.
On l’a dit et redit, le Power moderne de Dominum regroupe différentes sonorités bien diverses. Mais saviez-vous que l’on peut même retrouver du Folk Metal ? Le puissant « Killed by Life » use de sonorités celtiques jouant sur des modes écossais mais aussi orientaux, jusqu’à utiliser du growl durant le pont. Là aussi un des meilleurs morceaux de l’album.
Dominum devrait continuer de miser toutes ces différentes sonorités et prises de risques sur ce Power Metal moderne atypique qui fonctionne très bien, ça les réussit parfaitement bien ! Le thème du titre éponyme, accompagné par Feuerschwanz, sera reconnaissable à tout moment et rend le refrain plus qu’emblématique pour la discographie du groupe. Power moderne + théâtralité zombie, que demander de plus pour obtenir un résultat authentique parfait ? En tout cas, ce morceau qui a fait office de premier single se distingue bien sur ce plan et pourrait devenir un hymne pour Dominum.