Alors que les français de Kingcrown nous avaient surpris il y a deux ans, voilà qu’ils frappent encore plus fort avec leur troisième opus ! « Nova Atlantis » est un album varié et puissant qui mettra une bonne claque à tout auditeur qui passe par là, mais qu’elle fait du bien cette claque !
Kingcrown, la nouvelle référence française du Heavy/Power
Direction le sud de la France où vit un groupe français dont le talent mérite son attention ! Kingcrown, fondé par les frères Jo et David Amore après leur départ de Nightmare, grandit progressivement et s’impose petit à petit comme la nouvelle référence française du Heavy/Power Metal.
Les frères Amore, accompagnés des deux talentueux membres originels de Galderia Seb Chabot et Bob Saliba, ainsi que du guitariste Ced Legger, apportent à leur musique des riffs Heavy puissants ainsi que des mélodies Power bien lumineuses et accrocheuses.
Riffs soignés et refrains accrocheurs
Dès les premières notes de « The Magic Stone », on est d’emblée plongés dans ce que Kingcrown arrive brillamment à faire : un riff bien soigné qui convainc sans hésitation jusqu’à un refrain accrocheur qui donne envie d’écouter la suite de l’album.
De différentes façons, Kingcrown interprète ses morceaux en mettant en avant ce que le groupe veut avant tout : du bon Heavy/Power. Pour s’en apercevoir, « Guardian Angels » va plutôt valoriser une ambiance Heavy/Speed et arriver au Heavy/Power sur le refrain, là où un « The Stars are Aligned » va accentuer ce même côté Speed en se rapprochant du Power des débuts de Helloween.
Les introductions à la guitare se démarquent également bien du reste à travers certains morceaux. Le titre éponyme évolue vers un morceau bien mélodique qui nous fait clairement ressentir la présence des deux membres de Galderia au sein du groupe. L’ensemble Power du morceau fonctionne juste très bien pour qu’on arrive à ne pas oublier ce dernier.
Dans la catégorie « introduction à la guitare », Kingcrown peut aussi s’aventurer vers une atmospère Kai Hansen bien prononcée avec « Judgement Day », dont les chœurs présents sur le refrain peuvent rappeler la belle ère de Gamma Ray.
Les accents mélodiques du Power sont bien prononcés sur la quasi-totalité de l’album. Mais certains titres jouent encore plus sur cet aspect que d’autres. Alors que « Real or Fantasy » démarre avec puissance entre l’intro puissante à la basse et le riff Heavy à la guitare, le refrain comblé des différentes voix donne une atmosphère lumineuse proche d’un Avantasia.
Là où le côté mélodique est encore plus mis en valeur, c’est avec « Letter to Myself » qui propose du synthé Pop trouvant sa place entre Beast In Black et Battle Beast, faisant de ce morceau un titre simple mais efficace pour convaincre tout auditeur.
Parmi tout cet ensemble purement Heavy/Power, existe une exception qui confirme la règle : une ballade du nom de « A Long Way to Valhalla ». Encore une fois, Kingcrown s’inspire des grands noms du Power puisque celle-ci fait penser à une énième ballade d’Hammerfall, mais sans pour autant négliger le style que les frères Amore avaient sur Nightmare autrefois. Mais bon, le groupe nous aura clairement fait passer un bon moment du début à la fin, on ne va certainement pas cracher sur ce nouvel opus qui nous a mis une bonne claque qui nous a fait du bien. Alors bravo les gars !