En ce premier jour d’octobre 2024, une soirée purement Power Metal a eu lieu à Paris et l’ambiance était incroyable du début à la fin ! Tous les groupes ont mis le feu ce soir-là, laissant ainsi un souvenir plein de surprises avec un groupe en tête d’affiche qui s’est ressaisi de façon spectaculaire !
Le 1er octobre 2024, Sonata Arctica, en compagnie de Firewind et Serious Black, ont réussi à mener un show de qualité à la Machine du Moulin Rouge de Paris, en nous faisant passer une soirée Power Metal parfaite !
Serious Black, sérieusement bon
On n’avait jamais vu Serious Black en concert avant, à vrai dire le groupe a très peu joué en France durant leur carrière, mais les voir était très plaisant !
L’ambiance était agréablement surprenante, Serious Black était content de jouer en live et ça se sentait ! Le titre « Akhenaton » a ouvert le bal et a chauffé le public pour tout le reste de la soirée.
C’était cool d’entendre de très bons titres des débuts comme « Mr. Nightmist » ou encore « Serious Black Magic » qui a su faire participer énergiquement le public par ses paroles simples à mémoriser.
Bien entendu, le groupe a défendu son dernier album « Rise Of Akhenaton », grandement réussi, avec des titres qui ont mis le feu tels que « Take Your Life » ou le sublime single « Metalized ».
Serious Black n’avait pas envie de conclure tellement le plaisir de jouer sur scène était intense. Après un « Senso Della Vita », qui rappelle un bon retour du groupe en 2022 avec « Vengeance Is Mine », Serious Black a terminé son show avec le classique « High and Low », tout en remerciant chaleureusement son public. C’est donc une belle conclusion !
Firewind, toujours enflammé
On avait déjà vu Firewind au mois de mars dernier, en tête d’affiche avec Masterplan pour défendre leur dernier opus. Soyons honnêtes, le show était assez identique même si, bien sûr, on retrouvait toujours ces riffs et solos aussi enflammés.
Lire notre précédent live-report : Firewind et Masterplan.
C’était assez similaire donc toujours bon en live, néanmoins évidemment bien plus court puisque le groupe n’était pas en tête d’affiche. Firewind a commencé les hostilités avec « Fallen Angel » cette fois-ci, ça change de « Salvation Day » mais ça restait tout aussi efficace pour introduire le concert.
On retrouvait des classiques d’antan comme « World on Fire » ou « Destination Forever », ou bien des hits plus récents tels que « Ode to Leonidas » ou « Rising Fire », tous tabassant de façon remarquable en live.
Bien entendu, le dernier album « Stand United » était encore à l’honneur et se défendait bien avec les très bons « Destiny is Calling » et « Chains ».
Gus G. se faisait toujours plaisir avec ses riffs et solos enflammés sur le devant de la scène. L’album « Burning Earth » a également eu droit à son retour sur la setlist avec « I am the Anger » et « The Fire and the Fury ».
C’était quasiment le même concert qu’en mars mais plus court. Mais bon c’était vraiment cool de les revoir et c’était encore une fois plaisant de finir sur leur reprise « Maniac » de Michael Sembello.
Sonata Arctica, un retour brillant inattendu
On se souvient de la performance de Sonata Arctica l’an dernier avec Stratovarius, une performance bien améliorée où le groupe était au taquet sur scène, par rapport aux dernières tournées où ils étaient totalement ramollis.
Pour rappel, lire notre précédent live-report : Stratovarius et Sonata Arctica.
Pour ce qui est de leur tête d’affiche sur cette tournée, défendant leur retour brillant avec « Clear Cold Beyond », Sonata Arctica effectue également un retour plus que surprenant en live, et aucun mauvais Sortilège ne peut les arrêter !
Les projecteurs sont éteints, on entend « One Day » de Hans Zimmer, tiré de Pirates des Caraïbes, nous plongeant dans une ambiance épique, et là on voit un groupe heureux d’arriver sur scène, prêt à nous faire passer une bonne soirée, « First in Line » est lancée et le public est convaincu.
Une flamme d’énergie a été ravivée au sein du groupe en plus d’être transmise au public. Les très bons morceaux du dernier album comme « California » ou « Angel Defiled » ont clairement fait bouger les foules au point de créer un circle pit ! C’est quand la dernière fois qu’il y a eu un pogo à un concert de Sonata Arctica ?
Même des morceaux moins Speed comme « Dark Empath » ont su apporter l’ambiance en live. Tony Kakko arrive à se mettre dans la peau du personnage et son jeu d’acteur ne perd pas le fil de la bonne ambiance. Il en est de même avec d’anciens classiques de la même veine tels que « I Have a Right » ou encore « Broken ».
Rien que d’écrire ces lignes ça fait juste plaisir ! Franchement on n’a pas encore tout évoqué mais qui aurait cru que Sonata Arctica se serait ressaisi d’une façon admirable ? Pas que le dernier album, même le retour sur scène est réussi et putain ça fait du bien !
Le groupe s’amuse même sur scène à faire des blagues au public, à faire le chanter le et à le faire sauter de joie. On le précise car ça n’existait pas ces 10/15 dernières années ! Fun fact, le groupe a fait la photo de fin de concert au milieu du set, ce qui est très original, avant d’interpréter « The Last Amazing Grays » !
Même en interprétant deux ballades le groupe arrive à mettre le feu ! Certes, ils ont choisi deux ballades iconiques, « Replica » et « Tallulah », mais ils les ont tellement interprété avec brio et en maintenant un contact permanant avec le public, que l’ennui ne se pointait jamais.
Le choix de la setlist a bien entendu son importance pour pouvoir réaliser un show exceptionnel, et là aussi Sonata Arctica a très bien compris en choisissant deux morceaux supplémentaires de leur perle « Ecliptica ». A savoir : le puissant « My Land » et l’hymne « Fullmoon ».
Après le rappel, un wall of death se préparait (oui vous avez bien lu !), le groupe est revenu avec « Flag in the Ground » et le public était toujours chaud ! Sonata Arctica a de nouveau conclu avec « Don’t Say a Word », suivi de l’outro « Vodka » traditionnel et tout le monde est ressorti heureux de cette soirée.
Franchement, ça fait du bien comme on l’a dit de voir Sonata Arctica renaître de l’ombre, mais ça fait du bien de voir une setlist rempli de classiques, et de voir les foules bouger sur des grands titres comme « Fullmoon » ou « Don’t Say a Word », ça change et on espère maintenant que le groupe va garder ce sourire et cette belle énergie pour toutes les prochaines années à venir !