La quintessence italienne du Power Metal Progressif fait son grand retour ! Plus inspiré et plus énergique que jamais, Vision Divine arrive à surprendre de façon spectaculaire ! « Blood And Angels’ Tears » se vit telle une œuvre cinématographique et s’inscrit parmi les meilleurs albums du groupe !
Vision Divine, un grand nom du Power Metal Progressif
Quand on pense à des sous-genres de Power Metal, on ne pense généralement pas au Power Progressif en premier. Et pourtant, le mouvement est l’un des premiers sous-genres du Power puisque les brésiliens d’Angra la vague très tôt en 1993. En Italie, on retrouve pas mal de noms tels que Secret Sphere, DGM, et bien entendu Labyrinth et Vision Divine, tous deux fondés par le guitariste Olaf Thörsen.
Au fil de leur carrière, les italiens de Vision Divine ont connu énormément de changements de batteurs mais aussi de chanteurs. Fort heureusement, les précédents chanteurs n’étaient autres que l’iconique Fabio Lione (ex-Rhapsody ; Angra) et Michele Luppi (ex-Secret Sphere), et depuis 5 ans c’est Ivan Giannini de Derdian qui se trouve derrière le micro. La relève vocale a toujours été assurée et, pour preuve, « Blood And Angels’ Tears » se veut plus imposant que jamais !
Un neuvième opus digne d’un grand film
Rien qu’à regarder la présentation de la tracklist, où les morceaux sont numérotés par « chapitre », on peut avoir la sensation que ce neuvième opus va se dérouler de la même manière qu’un grand film. On pourrait dire que c’est propre au Power Symphonique de composer un album de cette façon, mais Vision Divine l’avait déjà fait par le passé avec « Stream Of Consciousness » en 2004.
A la manière d’un Rhapsody, « Blood And Angels’ Tears » démarre par une introduction épique « War in Heaven » comblée d’un narrateur nous plongeant dans l’univers de l’album. « The Ballet of Blood and Angels’ Tears » suit l’intro et frappe déjà fort avec une vitesse à nous couper le souffle, un refrain épique et diverses parties Prog’ apportant toutes leur lot d’émotions.
On retrouve plusieurs enchainements de morceaux qui se suivent comme deux scènes de film. L’interlude « A Man on a Mission » laisse une sensation de désespoir pour un héros perdu ou mourant, tournant la page vers un nouveau chapitre « Go East » révélant un nouvel espoir pour ce héros en question.
Mais il n’y a pas besoin d’enchaîner deux morceaux pour vivre cette sensation épique apportée par la grandeur cinématique de « Blood And Angels’ Tears ». Un bon exemple est « When Darkness Comes » qui pèse le doute par son intro acoustique, laissant ensuite entrer le mal pour finalement se retrouver confronté à celui-ci.
Le meilleur album du groupe ?
Disons-le, tous les titres s’enchainent très bien et chacun d’entre eux possèdent une structure riche en belles parties. Vision Divine a su surprendre ses fans lors de leur période active, mais il faut croire qu’ils n’ont jamais surpris autant par ce nouvel opus. Serait-ce leur meilleur album ?
Beaucoup de morceaux se retiennent parfaitement après une bonne écoute, les refrains ont été composés avec brio et ne passent pas inaperçu au sein de cette ambiance Power Prog’ présente sur tout l’album. Il ne serait pas étonnant de voir des morceaux comme « Preys » ou « Once Invincible » en live à l’avenir.
Certains guests ont même été conviés pour accentuer l’atmosphère épique de cet opus. Le chanteur de Bulldozer AC Wild exprime son chant guttural à travers « Drink Our Blood », combinant une ambiance sombre derrière un Power Metal Progressif mélodique et puissant.
En parlant de guests, l’emblématique Alessandro Conti (Twilight Force ; Trick Or Treat), et Ray Alder de Fates Warning ont été appelés pour chanter sur l’un des morceaux les plus aboutis de toute la discographie de Vision Divine : « The Broken Past ». Ces deux voix en plus de celle d’Ivan Giannini s’associent parfaitement et font de ce morceau un hymne désormais indispensable, voire le morceau référence du groupe !