Venu tout droit du Kentucky, un projet de Power Metal Symphonique nommé Knightfall a été créé durant le confinement et le premier album a vu le jour en mars dernier ! « Destiny Calling » propose un ensemble varié et riche en invités, rendant le contenu final intéressant !
Knightfall, nouveau projet solo
Dirigé par un certain Keith Dombrowski, Knightfall est un projet solo fondé par ce dernier en période de Covid. A la manière de Tobias Sammet avec Avantasia, de Marius Danielsen, ou encore de Luigi Soranno d’Arcane Tales, Keith écrit toute la musique et fait appel à des guests afin d’alimenter le résultat final de l’album.
Deux singles étaient sortis en 2022 puis trois autres en 2023, un total de cinq titres intéressants mais aucune trace à l’horizon concernant la probable sortie d’un premier opus. C’est en mars dernier que « Destiny Calling » est apparu et, comme les différents singles, l’ensemble se veut plutôt prenant.
Quand les années 80 rencontrent le Power Metal Symphonique
Knightfall tente de s’imposer sur la scène Power Metal Symphonique, ce nouveau nom marquera-t-il les esprits ? Le premier morceau « Children of Time » ouvre le bal avec une intro Symphonique comblée d’une guitare sur un thème rapide proche de ce que pourrait faire Helloween. Le refrain, chantée par la chanteuse irlandaise Stefani Keogh (qui a participé auparavant dans le groupe Nergard), se rapproche de sonorités Opéra-Rock à la façon d’Avantasia.
Au milieu de cette atmosphère Power Symphonique, les sonorités des années 80 viennent se combler à tout cet ensemble. « Waiting for You » use d’un piano rappelant le titre « Hold the Line » de Toto, en plus d’une ambiance Symphonique mené par la chanteuse italienne Dee Wolf se démarquant pour la première fois sur la scène Metal.
Une ambiance Folk Metal peut être ressentie à travers ce « Destiny Calling », avec notamment le titre « Warcries », où les chœurs exprimant des chants de guerre vikings peuvent se rapprocher de groupes tels que Turisas, Tyr ou même Brothers Of Metal. On retrouve ce même type de chœurs sur le refrain de « The Musketeer », néanmoins sur un style Hard Rock des années 80 mâtiné de Power.
Certains morceaux tels que « Remember My Name » mêlent parfaitement tous les éléments cités, à savoir le style Power Symphonique, les sonorités Hard Rock des années 80 et même les chœurs épiques. Ce morceau met en duo Mercy Roulette du groupe Anaria et Adrien Djouadou de Knights Of Heliopolis (ex Phoebus The Knight).
Vous l’avez compris, on retrouve un ensemble assez varié au sein de ce premier opus. Le Power moderne a aussi sa place avec « Raise Your Fist », où une certaine Susy Eskarlett chante sur un morceau dynamique façon Battle Beast. Le morceau final « Invincible » s’inscrit dans la même lignée. Pour continuer sur les différentes ambiances, les morceaux « Starfall » et « Farewell » se veulent plus proches du Metal Symphonique pur à la manière de Nightwish.
Les titres à retenir :
- « The Musketeer » : le deuxième single dévoilé de Knightfall. Le refrain est prenant, les chœurs accrochent aussi le mélange entre du Power et du Hard Rock des années 80 fonctionnent très bien.
- « Remember My Name » : le titre comprend la majorité des éléments présents à travers l’album. Le résultat final est original dans le milieu du Power Metal.
C’est pour vous si…
- Vous êtes un fan de Power Symphonique et vous n’avez pas peur de découvrir de nouveaux groupes qui cherchent à varier le genre par le biais de nouveautés.
- Vous aimez le Power Symphonique varié qui ne cherche pas forcément à enrichir ses morceaux d’orchestrations épiques à la Rhapsody.
Ce n’est pas pour vous si…
- Le Hard Rock des années 80 n’a pas sa place selon vous dans du Power Symphonique.
- L’absence de riffs à la guitare sur tout l’album vous gêne fortement.