Serenity et Temperance en concert à Paris 2024

Les deux grands amis Serenity et Temperance étaient réunis pour une soirée Power Metal le 21 février dernier à Paris, et les deux groupes ont mis le feu au Backstage By The Mill tellement l’ambiance était top ! Une autre performance inoubliable que l’on aimerait revivre à nouveau !

Serenity et Temperance progressent musicalement également aussi sur scène, les prestations de ces deux groupes ne sont pas à louper.

Temperance, une pluie de diamants en live

La quintessence du Power Metal moderne était à son comble ! Temperance a convaincu son public par sa performance de qualité entre bonne ambiance et théâtralité.

Défendant le dernier et excellent opus « Hermitage », le groupe a démarré son concert avec « Daruma », où les nombreux chanteurs ont d’emblée plongé le public dans l’atmosphère du show en faisant en chœur le refrain introductif du morceau.

Toujours en mettant en avant le dernier album, Temperance a apporté son lot d’émotions en live entre le dynamique « No Return », ou bien par la semi-ballade « A Hero Reborn », où les multiples voix de Kristin Starkey, Michele Guaitoli et Marco Pastorino ont été d’une synchronisation impeccable.

Bien sûr, comment ne pas s’agenouiller face à l’enchaînement parfait entre les titres « Darkness is Just a Drawing » et « Into the Void » ? Aussi entraînant qu’en studio, c’est passé vite tellement c’était bon !

Bien entendu, Temperance n’a pas oublié les classiques d’antan. « The Last Hope in a World of Hopes » a été joué après « Daruma » faisant de ce titre une très bonne transition. Comme « Diamanti » a apporté beaucoup de bonne humeur et le groupe s’est même amusé à chanter la version française de celle-ci à un moment.

Temperance, ça a été une pluie de diamants en live, une bonne ambiance sous une bonne humeur du début à la fin, une synchronisation des musiciens excellente. Et comment le groupe a-t-il mené à bien sa fin ? Tout simplement dès les premières notes de « Of Jupiter and Moons », les fans ont reconnu directement ce thème emblématique faisant sauter énergiquement et avec joie.

« Pure Life Unfolds » a ensuite conclu le show en nous laissant derrière nous un moment inoubliable. On a maintenant envie que Temperance revienne sur scène en jouant une setlist plus longue afin de savourer un concert d’une qualité identique mais plus long.

Serenity, un voyage historique remarquable

Serenity et Temperance sont de grands amis, Marco Pastorino, faisant partie des deux groupes, a su diriger un concert excellent avec ses amis de Temperance, mais cela a-t-il été de même avec Serenity ? Vous vous en doutez, la réponse est oui.

Le superbe album « Nemesis AD » a été à l’honneur ce soir-là, et les premières notes de « The Fall of Man » ont résonné en guise d’ouverture. Serenity est arrivé motivé plus que jamais sur scène et le groupe avait déjà commencé à mettre le feu !

Le classique « United » s’est enchaîné avec « Ritter, Tod und Teufel (Knightfall) », et le groupe a continué de maintenir une atmosphère flamboyante au sein de son public, captivé par la performance du show.

En souvenir de l’album précédent « The Last Knight », le groupe a assuré deux chansons de cet opus à la suite. Le refrain simple et efficace de « Set the World on Fire », ou bien la mélodie entraînante de « Souls and Sins » étaient au rendez-vous ce soir-là. On notera, sur ce dernier titre mentionné, l’apparition de Michele Guaitoli en tant que guest, ce qui a donné un rendu très agréable en compagnie de Georg Neuhauser.

Et bien entendu, comme le dernier opus était mis en avant durant la soirée, le single « The End of Babylon » a eu son moment pour plonger le public dans l’ambiance de l’album, tout comme « Reflections (of AD) » où le lot d’émotions était au rendez-vous. Entre les chœurs de justesse nickel et des orchestrations bien mixées, c’était une véritable pépite aussi entraînante qu’en studio.

Une pause acoustique était bien méritée après la tempête de frissons reçue juste avant avec « Reflections (of AD) ». L’interprétation acoustique de « Soldiers Under the Cross » était une réussite comme la surprenante reprise « Broken Dreams » de Fallen Sanctuary, autre groupe réunissant Marco Pastorino et Georg Neuhauser. On ne va pas se mentir, c’était plaisant d’avoir eu droit à un morceau de ce projet-là.

Au passage, on notera que le groupe a interprété deux anciens classiques durant la soirée : « Velatum » du deuxième album « Fallen Sanctuary », mais aussi le très bon « Legacy of Tudors » tiré de « War of Ages ».

Les trois derniers albums de Serenity sont considérés comme les meilleurs pour la plupart, et après le rappel, on a eu droit à un morceau de chacun d’entre eux, de quoi finir le concert en beauté ! Le groupe est revenu en jouant « My Kingdom Comes », titre bien choisi puisqu’il avait brillamment ouvert la tournée précédente. Ensuite, s’en est suivi l’excellent « Sun of Justice » qui continuait de maintenir la bonne ambiance.

Et bien sûr, comment ne pas mieux conclure le show qu’avec l’hymne du groupe « Lionheart » ? Le simple thème à la guitare a suffi pour faire bondir les foules toujours autant en forme même à la fin du concert. Le refrain mémorable était chanté de tous et les fans en redemandaient encore.

Tel un voyage historique avec plusieurs personnages et plusieurs tableaux, Serenity a su mener un concert de qualité, où l’atmosphère qui se dégageait apportait beaucoup d’ondes positives. On ne demande qu’à revivre ça et plus longtemps car c’est passé vite tellement c’était bon !

Résumé

Setlist :
Temperance : 1. Daruma 2. The Last Hope in a World of Hopes 3. No Return 4. A Hero Reborn 5. Darkness is Just a Drawing 6. Into the Void 7. Diamanti 8. Of Jupiter and Moons 9. Pure Life Unfolds Serenity : 1. The Fall of Man 2. United 3. Ritter, Tod und Teufel (Knightfall) 4. Souls and Sins (feat. Michele Guaitoli) 5. Set the World on Fire 6. The End of Babylon 7. Velatum 8. Reflections (of AD) 9. Broken Dreams (Fallen Sanctuary cover) (acoustic) 10. Soldiers Under the Cross (acoustic) 11. Legacy of Tudors Encore : 12. My Kingdom Comes 13. Sun of Justice 14. Lionheart
BenPMF
BenPMF
Musicien à ses heures perdues passionné de Power, les mélodies et orchestrations épiques illuminent son bonheur. Ce barde des temps modernes puise son inspiration du côté de Helloween et de Gamma Ray sous un air joyeux de Freedom Call. Son univers s’élargit aussi autour des contrées imaginaires de Stratovarius, Dragonforce, Avantasia, Rhapsody, Blind Guardian… Et bien d’autres encore !