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SERENITY – The Last Knight

Power Metal et Histoire font généralement bon ménage et ce ne sont pas les Autrichiens de Serenity qui diront le contraire : après avoir dédié des albums à Napoléon ou Léonard de Vinci, le groupe s’attaque désormais à Maximilien 1er, emblématique empereur du Saint Empire Romain Germanique….

S’il est peu connu dans nos contrées, Maximilien 1er est en revanche un personnage important de l’Histoire Autrichienne. Surnommé « Le Dernier Chevalier » (d’où vous l’aurez compris le titre de l’album) Maximilien 1er est également le héros de Georg Neuhauser, chanteur de Serenity… et accessoirement prof d’Histoire.

Voilà pour le contexte. Maintenant, que donne la rencontre de cet illustre empereur avec le Power Symphonique du combo Tyrolien ?

Le décor est planté directement avec « The Last Knight », sublime piste instrumentale, épique à souhait, qui introduit parfaitement « Invictus », un titre Heavy/Power efficace et bien servit par un refrain accrocheur.

Si l’on retrouve la même recette sur plusieurs titres de l’album, Serenity a tout de même fait en sorte de leur donner une identité propre.

« Keeper of the Knights » se démarque ainsi par ses arrangements de synthé qui lui donnent presque un air futuriste, « My Kingdom Comes » par l’apport bien senti de son chant guttural ou encore « Down to Hell », l’un des très gros titres de l’album, et son pont bien lourd qui vient renforcer la puissance du morceau.

Musicalement, « The Last Knight » est un album solide et bien équilibré. Les arrangements sont présents sans être écrasants et les solos et riffs de grattes, sans être d’une originalité folle, se révèlent pour la plupart efficaces. Quant à  Georg Neuhauser, il assure une partie vocale de qualité mais sans jamais vraiment varier son chant.

Parmi les morceaux particulièrement réussis, citons « Souls and Sins », une Power Ballade entraînante qui s’offre d ‘ailleurs une version acoustique, le très heavy « Queen of Avalon » qui symbolise à merveille le style puissant et enjoué de Serenity et enfin « Call to Arms » qui sous ses faux airs de ballade se révèle être un titre au souffle épique et grandiloquent.

On est en revanche moins convaincus par les titres plus lents comme le très niais « My Farewell » ou encore le très cliché « Set the World on Fire », qui a été étrangement choisi comme single. A ces deux titres on préférera largement « Wings of Pride » qui se montre bien plus intéressant grâce à ses variations et ses changements de rythme.

Un mot enfin sur le magnifique cover de l’album sur lequel Maximilien 1er terrasse un dragon de sa lance. Une représentation idéalisée et romantique qui rend parfaitement hommage à celui qui, par son tempérament et ses manières, fut considéré comme le dernier chevalier du Saint Empire Romain Germanique.

Sorti le 31 janvier 2020
Label : Napalm Records
Genre : Power Metal symphonique

01. The Last Knight
02. Invictus
03. Set The World On Fire
04. Keeper Of The Knights
05. Souls And Sins
06. My Kingdom Comes
07. Queen Of Avalon
08. My Farewell
09. Down To Hell
10. Wings Of Pride
11. Call To Arms
12. Souls And Sins (acoustic version)

NOTRE AVIS

Avec « The Last Knight », Serenity signe un très bon album, sûrement son meilleur, bien équilibré entre le Heavy, le Power et le Sympho. Ce qu’il manque en réalité, ce sont d’avantage de refrains et de mélodies qui accrochent le cerveau. « The Last Knight » pêche un peu à ce niveau et c’est fort dommage car le reste de l’album est bien construit et démontre un réel savoir-faire. Cela étant dit, n’hésitez pas à jeter une oreille sur l’album. La grande histoire de Maximilien le mérite largement.
Composition
7
Arrangements
7
Écriture
8
AlexPMF
AlexPMF
Pirate des temps modernes chevauchant le monde sur son dragon, un violoncelle dans la main et une bouteille de bière dans l'autre. Mes références : Running Wild / Powerwolf / Gloryhammer / Rhapsody

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Avec « The Last Knight », Serenity signe un très bon album, sûrement son meilleur, bien équilibré entre le Heavy, le Power et le Sympho. Ce qu’il manque en réalité, ce sont d’avantage de refrains et de mélodies qui accrochent le cerveau. « The Last Knight » pêche un peu à ce niveau et c’est fort dommage car le reste de l’album est bien construit et démontre un réel savoir-faire. Cela étant dit, n’hésitez pas à jeter une oreille sur l’album. La grande histoire de Maximilien le mérite largement.SERENITY - The Last Knight