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Phoebus The Knight – The Last Guardian

Plongez au cœur de la Révolution française à travers une fresque épique et musicale où se mêle prise de la Bastille, Lafayette et Robespierre. Alliant Power metal et metal symphonique, les français de Phoebus the Knight présente leur premier EP “The Last Guardian”

Phoebus the Knight, un groupe concept

A l’instar d’une formation comme Gloryhammer, Phoebus the Knight est un groupe concept, dans lequel les 5 membres du groupe interprètent des chevaliers d’Heliopolis : une troupe de héros représentants le Bien, la Justice, et devant affronter les forces du mal dont le protagoniste principal est un seigneur vampire, appelé la Bête.

Cette histoire fictive s’inspire de faits réels et nous embarquant en pleine Révolution Française. En Islande, le volcan Laki est gardé et surveillé par une cité Naine. Soudain ! Une bête surgit des abîmes avec une armée d’elfes noirs faisant entrer le volcan en éruption. Si la présence de ces créatures imaginaires n’est que pure fiction, l’existence de cette éruption volcanique est véridique. Ce volcan a eu un impact direct sur la Révolution française puisqu’il a provoqué un bouleversement climatique et une vague de froid qui a entaché les récoltes, provoquant la colère des Français et jetant les graines de la révolte.

En haut de gauche à droite, Noémie Allet, Adrien Djouadou, Adrien Guingal, Guillaume Remih. Au premier plan, Axel de Montalembert ©Faallaway

Ecrit par le chanteur principal du groupe, Axel de Montalembert, la musique a été composée par le guitariste du groupe, Adrien Djouadou, chanteur d’opéra de formation. Noémie Allet (chant et basse), Adrien Guingal (guitare) et Guillaume Remih (batterie) complètent le groupe.

Nightwish, Rhapsody of Fire, Cradle of Filth …

Phoebus the Knight a construit son identité musicale autour de trois styles complémentaires : le metal symphonique avec Nightwish, Epica et Within Temptation, le Power metal symphonique avec Rhapsody of Fire, la scène Death metal-gothic metal avec Cradle Of Filth.

Le groupe s’appuie sur les nombreuses orchestrations et arrangements d’Adrien Djouadou (cornemuse, instrument à vents et à cordes…) qui nous font penser à l’univers symphonique de Rhapsody et au chant lyrique de la grande Tarja de Nightwish. Phoebus the Knight se distingue également par un univers sombre, inquiétant, quasi gothique à la Cradle of Filth, représenté au chant par Axel de Montalembert qui parvient avec aisance à passer d’une voix semi-lyrique au growl énervé et enragé. Le fait de contrebalancer la voix du chanteur principal par une voix féminine en la personne de Noémie Allet permet de varier les tons et apporte une certaine originalité. 

Une histoire passionnante illustrée par une musique épique

“The Fall of Baraz Dûm” ouvre cette histoire concept. L’ambiance inquiétante, grave et pesante est annonciatrice d’un grand désastre, provoquée par la Bête qui fait entrer le volcan en irruption.

Tout s’accélère dans le second titre de l’EP, “The First Head”. La Bête, manipulatrice et sournoise incite les parisiens à se révolter et à marcher tout droit vers la Bastille ! La Bête et sa voix gutturale laisse éclater sa rage … puis la musique s’emballe, les chœurs apportant un souffle épique.

“The Time of the Light” est plus calme, solennel. Les députés de l’Assemblée Nationale, et le général Lafayette (grand héros de la Guerre aux Etats-Unis) proclament la Déclaration des Droits de l’Hommes. Les instruments à vents apportent un répit, avant que les orchestrations, puissantes, nous embarquent dans un tourbillon de majestuosité.

L’EP se termine avec “The Last Guardian”. L’ambiance se veut oppressante, bien illustrée par des sonorités gothiques, mais surtout par la dualité des deux chanteurs Axel et Noémie, qui se répondent comme dans une comédie musicale. Phoebus the Knight bascule dans un style Death mélodique, représentant le drame qui s’annonce: la Terreur va frapper la France. Cette chanson, certainement la plus abouti et la plus intéressante est une réussite à tous les niveaux. On est pris par les arrangements d’Adrien Djouadou, qui parvient avec subtilité à nous embarquer dans l’univers musical du groupe.

Un premier album en 2023

Le groupe va sortir en janvier 2023, son premier album “Ferrum Fero Ferro Feror“, dont l’histoire commence après le dernier titre de l’EP. La Bête a enlevé un chevalier d’Heliopolis, Phoebus et sa troupe partent à sa recherche dans les Bois Les Plus Sombres…. le combat s’annonce des plus sanglants !

Le groupe a déjà dévoilé un premier titre de ce premier album :

Sortie : 21 juin 2022
Label : Independant
Genre : Power metal symphonique

1. The Fall of Baraz Dûm
2. The First Head
3. The Times of the Light
4. The Last Guardian

NOTRE AVIS

Un coup de coeur ! Phoebus the Knight parvient habillement à utiliser une trame historique, la Révolution Française, et à l'associer avec une histoire imaginaire et fantastique, mettant en dualité une troupes de chevaliers contre une Bête symbolisant le mal. Il est habile d'utiliser le growl et la voix guttural pour représenter la destruction,. L'utilisation d'une chanteuse apporte un plus indiscutable à cette formation. Le travail d'Adrien à la composition s'avère efficace et captivant. Les 5 membres ont frappé fort, incontestablement.
Composition
8
Arrangements
8,5
Écriture
8
ClemPMF
ClemPMF
Issu d'un croisement entre le punk des Ramones et le Heavy de Def Leppard, ce poitevin aux goûts vestimentaires douteux trouve l'illumination musicale lors d'une ténébreuse soirée après la découverte du Power Germanique. Freedom Call et Axxis demeurent sa référence évidente, mais la scène italienne de Rhapsody fait de lui un homme volage.

1 COMMENTAIRE

  1. J’ai découvert ce groupe grâce à vous donc pour cela un immense merci. C’est vraiment du gros calibre niveau composition. C’est bien construit, les références sont lisibles et de bon goût, ça trotte dans la tête dans les jours qui suivent l’écoute du coup on réécoute et le cycle de réécoutes s’enclenche. Les musiciens assurent. Le bémol c’est la production moyenne, ils ont fourni un énorme boulot (ça se ressent au niveau de la programmation des instruments virtuels) au regard du peu de moyens dont on devine dont ils disposent : ce groupe mérite amplement mieux en termes de moyen et mérite un mastering digne de ce nom.. Le scénario de l’EP est un peu cheesy mais ça fait partie de ce qu’on apprécie dans le genre 🙂

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Un coup de coeur ! Phoebus the Knight parvient habillement à utiliser une trame historique, la Révolution Française, et à l'associer avec une histoire imaginaire et fantastique, mettant en dualité une troupes de chevaliers contre une Bête symbolisant le mal. Il est habile d'utiliser le growl et la voix guttural pour représenter la destruction,. L'utilisation d'une chanteuse apporte un plus indiscutable à cette formation. Le travail d'Adrien à la composition s'avère efficace et captivant. Les 5 membres ont frappé fort, incontestablement. Phoebus The Knight - The Last Guardian