Une fois n’est pas coutume, notre chronique du jour ne nous emmène pas du côté de la Suède ou de l’Allemagne mais bien plus proche de chez nous puisque KingCrown est un groupe bien Français. Le groupe vient de sortir son second album, « Wake Up Call », et s’aventure dans un genre encore peu représenté dans l’hexagone. Découverte…
C’est en 2019 que KingCrown (anciennement Öblivïon) se fait connaitre avec son premier album «A Perfect World». A la baguette de cette jeune formation, des vétérans de la scène Metal hexagonale avec les frères Amore (Jo au chant et David à la batterie), notamment connus pour avoir été membres de Nightmare, groupe pionner du Power tricolore.
Aujourd’hui, Kingcrown vient donc présenter son second opus avec un line-up largement remanié puisque Bob Saliba (guitares) et Seb Chabot (basse), deux anciens de chez Galderia, ont rejoint l’aventure. Bref, accompagné de Ced Legger (guitares), KingCrown affiche un casting intéressant aux influences diverses et variées.
KingCrown s’inspire des grands noms du Power
Une fois l’album lancé, on se retrouve face à un mélange plutôt bien dosé de Power, de Heavy et de Speed, mis en avant par une production qui franchit clairement un cap par rapport à l’opus précédent.
Côté inspiration, KingCrown chasse sur les terres des grands noms du genre : on retrouve ainsi le Heavy mélodique de Hammerfall sur «One With Earth» ou «City Lights» ou encore le Speed de Helloween sur «The End of the World». Le Heavy Metal de Judas Priest n’est jamais très loin non plus.
Mais si se choisir de belles références est une chose, parvenir à un résultat cohérent et musicalement réussi en est une autre. Fort heureusement, le contrat est également rempli de ce côté, notamment au niveau des refrains, qui ont reçu un soin tout particulier, ou encore sur les solos de grattes, techniques et virevoltants.
Grace à ce travail, «Wake up Call» se révèle finalement très mélodique et agréable à écouter, tout en conservant son punch et son agressivité. Sans surprise, c’est donc sur les morceaux les plus rythmés que KingCrown exploite pleinement son potentiel et sur lesquels Jo Amore se montre le plus à l’aise pour poser sa voix écorchée.
A l’inverse, les titres plus mid-tempo comme «The Awakening» ou encore la sempiternelle ballade « Gone So Long » nous ont paru plus faibles et pas forcément indispensables. Les arrangements sont quant à eux beaucoup trop discrets et c’est bien dommage car ils auraient pu apporter encore plus de puissance aux titres.
Un dernier détail pourtant loin d’être anecdotique : «Wake up Call» dévoile ses 11 chansons en 45 minutes, une durée optimale qui renforce le rythme soutenu de l’album et évite de tomber dans l’écueil des opus inutilement longs comme c’est trop souvent le cas dans le Power Metal.
Simple et efficace, à l’image de l’album.
Sortie : 25 mars 2022
Label : Rock Of Angels Records
Genre : Heavy/Power
1. Wake Up Call
2. The End of the World
3. Story of Mankind
4. Lost Foreigner
5. One with Earth
6. To the Sky and Back
7. The Awakening
8. A New Dawn
9. Gone So Long
10. City Light
11. Fire Burns Again
SALut Alex
mercipour ta chronique sur Kingcrown..
juste un truc le groupe n’est pas de Grenoble…..
Bob, Seb et Ced habitent du coté de Marseille, Jo lui vers Cannes et David un peu partout … 😉 😉
voilà
d’ailleurs si tu es intéressé par une interview avec un des membres n’hésites à envoyer tes questions à l’email ci dessous
Amicalement
Jeep
kingcrownmgtm@gmail.com