Hammerfall et la puissance de son marteau a fait trembler les terres du Trabendo de Paris !
Le 1er février 2023, Hammerfall a frappé fort au Trabendo de Paris et les vibrations laissées par le choc du marteau étaient très agréables à ressentir.
The Dude, la première partie la plus honteuse de l’univers
La tournée d’Hammerfall en France a été annoncée environ six mois avant, ce qui laissait le temps pour les fans de bloquer la date, prendre leurs billets etc. Toutefois, concernant les premières parties, aucun nom n’avait été révélé lorsque le groupe avait dévoilé son passage en France.
C’est seulement quelques mois plus tard que l’on a appris qu’un petit groupe français de Power Metal nommé « Black Hole » débutera les hostilités à Strasbourg. Il en est de même pour Lyon où le jeune groupe français de Heavy traditionnel « Animalize » est apparu sur l’affiche en guise de première partie.
Néanmoins, pas de nouvelles pour ce qui est de Paris, qui aura l’honneur d’ouvrir pour Hammerfall ? Le 1er février, à savoir le Jour J du concert, on ne sait toujours pas s’il y aura une première partie. Une fois sur place au Trabendo le soir, nous voyons sur la scène un ordi portable disposé sur une table. Et c’est à ce moment-là qu’on aurait préféré qu’il n’y ait pas de première partie…
La première partie était « The Dude », non ce n’est pas un groupe, ni un musicien solo mais… Un DJ ! Ce qui refroidit fortement notre attente bouillonnante de découvrir qui introduira le concert. C’est décevant, voire carrément honteux, de donner l’autorisation à un DJ lambda d’ouvrir pour un groupe renommé tel qu’Hammerfall.
Certes, ce DJ passait nos musiques préférées (« I Want Out » d’Helloween ; « Drink » d’Alestorm ; « The Last Stand » de Sabaton ; ou même « Run to the Hills » d’Iron Maiden…), mais ça aurait été tellement plus intéressant de laisser la place à un jeune groupe de Power ou de Heavy. Cela aurait permis à ce jeune groupe, s’il ouvrait la soirée, de tenter de se faire connaître par un large public. Bref, The Dude : à oublier !
Hammerfall, un bon moment sous la force du marteau
Ne continuons pas plus longtemps à râler sur la médiocrité de la première partie, dirigeons-nous désormais vers le groupe tant attendu pour lequel nous sommes venus.
Un an après la sortie du dernier opus « Hammer of Dawn », Hammerfall marque le coup avec une nouvelle tournée et nous offre l’opportunité de les voir à travers trois grandes villes de France. Cela donne le sourire aux fans contrairement à la précédente tournée où aucun passage en France n’a eu lieu. La dernière venue en France pour Hammerfall date de 2017, pour la tournée de « Built to Last », où le groupe n’est passé qu’à Lyon.
Afin de faire honneur au dernier album en date, le groupe ouvre les hostilités avec le premier titre de ce dernier : « Brotherhood ». Autant dire que le groupe a d’emblée mis l’ambiance au sein du Trabendo. Face à un groupe énergique, nous avons eu un public ressentant cette même énergie en plus d’exprimer une joie d’être présent.
Cela s’est tout de suite enchaîné avec « Any Means Necessary », un classique du groupe n’ayant pas mal vieilli. Le refrain est toujours un plaisir à chanter en chœur. D’autres morceaux classiques tels que : « Blood Bound » ; « Renegade » ou encore « Last Man Standing » auront également mis le feu durant la soirée.
Au milieu de tous ces grands titres, Hammerfall a, bien entendu, continué de défendre son dernier album « Hammer of Dawn » avec le titre éponyme et le morceau « Venerate Me ». Il n’y aura, ensuite, plus de titres de cet opus. On notera, au passage, que les seuls titres de l’album qui auront été joués sont les trois ayant fait office de single.
Au sein de ce bon concert, un hommage à la gloire passée du groupe est également au rendez-vous, ayant pu ravir le cœur des anciens fans. En effet, quel plaisir de retrouver des morceaux de « Glory to the Brave » comme « The Metal Age » ou encore la ballade éponyme. Ou même entendre « Let the Hammer Fall » de l’excellent deuxième album « Legacy of Kings », où n’importe quel titre de l’album fait un carton en live.
Et surtout, à travers cet hommage, nous avons eu le droit à un medley instrumental de l’album culte : « Crimson Thunder ». Dans ce medley bien réalisé, nous avons pu retrouver quatre morceaux : « Hero’s Return » ; « On the Edge of Honour » ; « Riders of the Storm » et « Crimson Thunder ». Le chanteur Joacim Cans est revenu sur les devants de la scène pour chanter le refrain du morceau éponyme, dernier de ce medley.
Plus de la moitié du show a été raconté, et le tonnerre continue de gronder sous la terrible force du marteau. Que ce soit le bon titre dans la veine pure du Power « Hector’s Hymn », ayant fait un tabac quand le groupe l’a interprété, ou bien l’enchaînement du puissant « Dominion » et du morceau festif « (We Make) Sweden Rock » tirés de l’avant-dernier opus, le groupe ne cessait de nous faire ressentir les bonnes vibrations du marteau.
Que du positif décidément ! Nous passons tellement une bonne soirée que le rappel du groupe est déjà là. Le groupe est revenu sur scène effectuer le refrain de l’épique « Hammer High », pour ensuite conclure en beauté le show avec l’indispensable classique « Hearts On Fire ». De quoi faire bouger et chanter à pleins poumons un public toujours motivé et qui en redemandait encore.
Le temps est passé vite et nous avons passé un bon moment du début à la fin. Cela résume le concert d’Hammerfall : un nouvel album à défendre certes, mais une setlist regroupant un grand nombre de classiques d’antan. Une setlist de qualité combinée à une prestation d’enfer, la bonne soirée était garantie et Hammerfall nous l’a bien prouvé. Nous conclurons sur cette note positive.