AccueilChroniquesChroniquesPowerwolf - The Sacrament of Sin

Powerwolf – The Sacrament of Sin

Sortez vos crucifix et enfilez votre soutane de combat, Powerwolf est de retour avec «The Sacrament of Sin», son 7ème album studio. Trois ans après la sortie de l’excellentissime «Blessed & Posseded», Attila et sa bande de loups garous avaient la lourde de tâche de rassasier de nouveau une meute de fans toujours plus affamés et nombreux. Pari réussi ?

Inutile de présenter Powerwolf. Depuis plusieurs années maintenant, le quintette allemand fait figure de pilier de la scène power metal, attirant dans ses grandes messes des hordes de fidèles dévoués. C’est donc peu de dire que la sortie d’un nouvel opus –soigneusement teasé depuis des mois- était attendue avec une certaine fébrilité. Fort heureusement, «Fire & Forgive» et son intro grandiose donnent le ton d’emblée : Powerwolf n’a rien perdu de son sens de la mélodie et de la mise en scène. Une impression très vite confirmée par «Demons are a girl’s best friends» et son riff d’orgue entêtant ou par «Encense & Iron»,  probablement l’une des meilleures pistes de l’album.

A eux seuls, les quatre premiers titres de l’album donnent un aperçu fulgurant du talent du groupe pour des chansons puissantes, épiques et aux airs terriblement accrocheurs. Le tout porté par un Attila Dorn au sommet de son Art.

Conscient du raz de marée auditif qu’il vient de proposer, le groupe décide d’enchainer avec «Where the wild wolves have gone», une ballade inhabituelle qui nous offre un moment de répit bien mérité et une chanson qui aura sans nul doute sa place dans les prochains concerts.

POWERWOLF – “THE SACRAMENT OF SIN”

Mais comme toujours avec Powerwolf, le repos est de courte durée et le groupe reprend très vite sa marche en avant avec «Stossgebet», un titre tout en allemand dont les envolées de clavier ne sont pas sans rappeler un certain «Kreuzfeuer», paru sur l’album «Preachers of the night» (2013).

La suite est du même acabit avec «Nightside of Siberia», «The Sacrament of Sin» et «Venum of Venus», peut-être la seule pièce faible de l’album.

En guise de conclusion, le groupe nous sert «Fist by fist», un titre monumental offrant un condensé de power à base de clavier, de chœurs en latin, de solos rageurs, ponctués par un refrain qui donne furieusement envie de hurler le poing en l’air. L’épilogue parfait d’un album maitrisé de bout en bout.

NOTRE AVIS

Avec «The Sacrament of Sin», Powerwolf parvient une nouvelle fois à surpasser son précédent volume. Loin de se reposer sur ses lauriers, les allemands proposent des compositions plus poussées, avec des arrangements soignés et une parfaite maitrise musicale et vocale. Le groupe fait plus que de contenter ses fans : il leur offre son album le plus aboutit à ce jour.
Composition
9
Arrangements
9
Écriture
8
AlexPMF
AlexPMF
Pirate des temps modernes chevauchant le monde sur son dragon, un violoncelle dans la main et une bouteille de bière dans l'autre. Mes références : Running Wild / Powerwolf / Gloryhammer / Rhapsody

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Avec «The Sacrament of Sin», Powerwolf parvient une nouvelle fois à surpasser son précédent volume. Loin de se reposer sur ses lauriers, les allemands proposent des compositions plus poussées, avec des arrangements soignés et une parfaite maitrise musicale et vocale. Le groupe fait plus que de contenter ses fans : il leur offre son album le plus aboutit à ce jour.Powerwolf - The Sacrament of Sin