AccueilChroniques2mins chroniquesTheragon - Where the Stories Begin

Theragon – Where the Stories Begin

Premier album pour les espagnols de Theragon avec “Where the Stories Begin” qui nous plonge dans un univers fantastique peuplé de Dieux et de Dragons. Décryptage de ce premier opus !

Dans le domaine du Power Metal, les scènes nordiques, allemande et italienne font figures de références. Si l’Espagne compte de nombreuses formations, rares sont les groupes qui percent, Dark Moor étant l’exception qui confirme la règle. Malgré tout, certains parviennent à tirer leur épingle du jeu, à l’exemple de Theragon et son Power à la fois joyeux et aventureux.

L’album concept fait la part belle à la High Fantasy. Il conte l’histoire d’une jeune fille, Ariel, qui se transforme en Déesse et se prépare à affronter un terrible dragon rouge. Theragon puisse ses influences – et on le ressent parfaitement – dans des formations telles que Gloryhammer, Avantasia ou Twilight Force.

La chronique

Theragon offre une place importante aux claviers et arrangements techniques en tout genre. Ecoutez un titre comme le surprenant “Drunk Dwarf Inn” qui débute par l’association d’un accordéon à des claviers sur un rythme bon enfant. Le solo d’Hector Palanca, claviériste du groupe, est un petit délice. Theragon semble avoir compris que dans tout bon titre de Power Metal, l’étape du refrain épique est indispensable. Malgré tout, certains titres manquent de puissance. Même si l’impression d’un “déjà entendu ailleurs et en mieux” fait surface, l’intention est là ! Theragon propose tout de même des titres variés, rythmés, et différents.

Les musiciens ont du talent : le titre Theragon se démarque par son jeu de guitares, son côté mélodique et le chant de Ferran Quiles. Sur The Eternal War, les espagnols nous plonge de manière théâtrale dans du bon gros Power guerrier, bien illustré par la batterie et des riffs endiablés. Le clavier apporte un moment de douceur avant de reprendre la bataille. Sur Fire Blood, le chant lourd et lent accompagne une mélodie épique, et ce de la plus belle des manières !

Theragon parvient également a nous surprendre, avec une reprise inattendu du chanteur anglais Rick Astley et son titre mondialement connu “Never Gonna Give You Up”, façon Power Metal. Pas mal pour terminer un album.

Les deux chansons à retenir :

  • As The Wind : Premier titre dévoilé par le groupe en mars 2020, il évoque l’héroïne de l’histoire, Ariel, en plein voyage afin de remplir sa quête. D’un point de vu musical, on retrouve les claviers idéalement mis en avant, un refrain hyper accrocheur, ainsi qu’un chant haut et clair.
  • Blazeborn : La chanson se concentre sur la quête d’Ariel contre le Dragon Rouge. Ce dernier est menacé par la déesse : le combat est inéluctable.

C’est pour vous si…

  • Vous êtes fans des univers fantastiques, des dragons et des bastons.
  • Le côté épique et symphonique vous fait frissonner.

Ce n’est pas pour vous si…

  • Vous voulez quelque chose d’original dans le Power épique.
  • Les claviers et le côté mélodique vous agacent.

Sortie : 18 décembre 2020
Label : Art Gates Records
Genre : Epic Power Metal

01. The Prophecy
02. Theragon
03. Blazeborn
04. The Eternal War
05. Fire Blood
06. As the Wind
07. Am I
08. Drunk Dwarf Inn
09. Talisman of Tears
10. Never Gonna Give You Up (Rick Astley Cover)

NOTRE AVIS

Premier opus dans l'ensemble réussi pour Theragon. Le groupe nous plonge dans son univers fantastique et héroïque, avec des refrains accrocheurs et des compositions originales. Malgré parfois un manque d'originalité et de maturité musicale, ce premier album pose les bases de l'Histoire de Theragon. A voir maintenant s'il parvient a continuer dans sa dynamique et à prendre davantage de risques en nous proposant des titres plus fédérateurs et innovants.
Composition
7,5
Arrangements
7
Écriture
7
ClemPMF
ClemPMF
Issu d'un croisement entre le punk des Ramones et le Heavy de Def Leppard, ce poitevin aux goûts vestimentaires douteux trouve l'illumination musicale lors d'une ténébreuse soirée après la découverte du Power Germanique. Freedom Call et Axxis demeurent sa référence évidente, mais la scène italienne de Rhapsody fait de lui un homme volage.

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Premier opus dans l'ensemble réussi pour Theragon. Le groupe nous plonge dans son univers fantastique et héroïque, avec des refrains accrocheurs et des compositions originales. Malgré parfois un manque d'originalité et de maturité musicale, ce premier album pose les bases de l'Histoire de Theragon. A voir maintenant s'il parvient a continuer dans sa dynamique et à prendre davantage de risques en nous proposant des titres plus fédérateurs et innovants. Theragon - Where the Stories Begin