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Iron Mask – Master of Masters

Quatre années après leur dernier album “Diabolica”, les maitres du Power Metal belge sont de retours avec Master of Masters, le septième album de leur discographie. L’occasion pour le groupe de présenter son nouveau chanteur, Mike Slembrouck . Debrief de ce nouvel album !

Iron Mask ne fait certainement pas figure de débutant dans le domaine du Power Metal. Voilà maintenant 18 ans que le groupe s’est formé, avec un premier album en 2002, “Revenge Is My Name”. Depuis, le groupe a sorti 5 autres albums et une compilation paru en 2017. Pour ce qui est des membres du groupe, Iron Mask est réputé pour leur très grande instabilité au poste de chanteur : Mike Slembrouck est le 6ème a endosser le rôle. Difficile dans ces conditions d’assurer une continuité d’un album à l’autre, et autant dire que le nouveau vocaliste est accueilli avec réserve au sein de Power Metal France.

Iron Mask est une formation capable de nous pondre de belles compositions. Les musiciens ont du talent, les riffs sont accrocheurs, les chœurs sont puissants et apportent du tonus aux titres. Mais pour le reste, qu’en est-il de ce Master of Masters ? Les talents vocaux de Mike Slembrouck ne semblent pas toujours en phase avec le style Iron Mask. Sa voix manque de coffre, de puissance et ne varie que trop peu comparé à ce que l’on a pu connaitre par le passé. En effet, la voix rocailleuse de Diego Valdez sur l’album précédent, Diabolica, rend les titres plus agressifs et plus entraînants.

La force du groupe, c’est son talent de composition. La progression musicale nous fait évoluer dans une atmosphère inquiétante, digne de l’univers construit par la formation belge. Le très bon “Tree Of The World” est un exemple parfait. Le chant est lent, la voix claire, le son très mélodique, jusqu’à ce que les chœurs prennent le relais, donnant un sentiment de puissance.

D’ordre général, le côté speed de la batterie et les riffs des guitares apportent de la diversité à l’album que l’on peut qualifier d’épique comme sur Nothing Lasts Forever . Cependant, l’omniprésence des chœurs lasse rapidement et donne l’impression que le groupe ne parvient à s’en sortir que par des arrangements et par des mélodies très dansantes mais assez classiques. C’est notamment le cas sur One Against All, titre très efficace, mais qui montre les limites du groupe lorsque le chanteur se retrouve seul face au micro.

Iron Mask prend également la mauvaise habitude dans ses chansons de répéter des phrases en boucle, le tout sur fond de guitares folles et de rythmes endiablés. Sur Never Kiss The Ring, le groupe s’échine à scander “Never Kiss” en permanence. On retrouve le même schéma sur Wild And Lethal. A force, c’est lassant.

Finalement, le titre phare de l’album semble être “Revolution Rise”, où l’on retrouve au chant Oliver Hartmann. Chanteur, musicien et compositeur allemand, Hartmann a déjà bossé avec Iron Mask. On le retrouve aussit avec des groupes comme Freedom Call, Edguy, Rhapsody, Avantasia, etc. Sa voix grave, puissante et sa capacité à varier le rythme apportent un vrai plus sur ce titre. Dommage de ne pas le voir davantage sur les autres…

Enfin, Dance With The Beast se démarque également grâce à un son bien lourd et à son refrain mystique. L’occasion pour Mike Slembrouck de nous montrer qu’il est largement capable d’assurer derrière le micro lorsqu’il est en phase avec les mélodies proposées.

Sortie : 04 décembre 2020
Label : AFM Records
Genre
: Power Metal

1. Never Kiss The Ring
2. Tree Of The World
3. Revolution Rise
4. One Against All
5. Nothing Lasts Forever
6. Dance With The Beast
7. Wild And Lethal
8. Mist Of Loch Ness
9. My One And Only
10. A Mother Loved Blue
11. Sagittarius A
12. Master Of Masters

NOTRE AVIS

Les maîtres du Power metal belge sont de retours avec un septième album ultra mélodique et un nouveau chanteur. Le groupe sait écrire et composer. Les riffs sont efficaces, le rythme emballant, les chœurs puissants. Malheureusement, le chant ne semble pas suivre et peine à tenir l'auditeur en haleine. De plus, le groupe semble parfois tomber dans la facilité de composition. Dommage, car Iron Mask a du talent et est capable de nous proposer bien mieux.
Composition
7
Arrangements
6,5
Écriture
6
ClemPMF
ClemPMF
Issu d'un croisement entre le punk des Ramones et le Heavy de Def Leppard, ce poitevin aux goûts vestimentaires douteux trouve l'illumination musicale lors d'une ténébreuse soirée après la découverte du Power Germanique. Freedom Call et Axxis demeurent sa référence évidente, mais la scène italienne de Rhapsody fait de lui un homme volage.

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Les maîtres du Power metal belge sont de retours avec un septième album ultra mélodique et un nouveau chanteur. Le groupe sait écrire et composer. Les riffs sont efficaces, le rythme emballant, les chœurs puissants. Malheureusement, le chant ne semble pas suivre et peine à tenir l'auditeur en haleine. De plus, le groupe semble parfois tomber dans la facilité de composition. Dommage, car Iron Mask a du talent et est capable de nous proposer bien mieux. Iron Mask - Master of Masters