Ce soir, une partie de l’équipe s’est donnée rendez-vous pour le concert des Finlandais BATTLE BEAST, des Suédois MAJESTICA et les Allemands DOMINUM pour une soirée 100% power metal. Tout ce qu’on adore !

Une attente aux portes plus longues que prévue.
On arrive sur place et on apprend qu’il y a du retard et que l’ouverture des portes est retardée car les groupes sont arrivés en retard. En effet, ils sont revenus d’Angleterre, cela arrive souvent. Les personnes ayant des VIPs on été prises en charge avec 45 minutes de retard par rapport aux mails qu’elles ont reçus. On attend bien une bonne demi-heure et une pluie s’abat sur nos têtes. Heureusement, la salle ouvre rapidement à suivre, mais nous sommes déjà bien trempés.
MAJESTICA ouvre le bal pour la première fois à Paris, mais pas dans les meilleures conditions.

C’est le quatuor suédois MAJESTICA qui passe donc en premier ce soir et ouvre avec ‘Power train’, titre éponyme de leur nouvel album. Le groupe fait son deuxième passage en France après le Hellfest cet été, il n’était jamais passé à Paris pour le moment. En effet, la tournée 2022 a été annulée, la date parisienne n’avait pas eu lieu. Le groupe n’a le droit qu’à 30 minutes de show sur une scène étriquée. En effet, le groupe n’a pas beaucoup de place pour jouer.

Le public perd une partie du spectacle avec les décors de Battle Beast qui gêne la vue et les lumières stroboscopiques en continue qui donnent mal à la tête. Celui à la lumière a dû s’endormir une partie du concert, les lumières n’étaient pas au rendez-vous. Notamment lors des moments de solo de guitare où c’était le quasi noir complet, seules quelques lumières passaient au-dessus, sans mettre en lumière les artistes. Bien dommage. Cela n’a pas entaché la prestation de Majestica, bien que très courte mais marquante pour cette première fois en France.

Le phénomène allemand DOMINUM s’apprête à zombifier son public mais attention ne vous faites pas mordre par les mauvais !

Maintenant place aux zombies et leur power apocalyptique venu tout droit d’Allemagne. Le groupe est très jeune (2023) mais a d’ores et déjà une fan base bien installée à domicile, en est-il de même en France ? Visiblement oui, au vu des t-shirts fleurissant croisés dans la file d’attente et des quelques personnes maquillées ce soir. Dr Dead est un frontman exceptionnel, il déborde d’énergie et sait capter son public facilement. Il charme même les français en disant quelques mots de notre belle langue de Molière.

Les musiques s’enchaînent et entraînent le public à se lâcher. Chaque chanson est originale et accrocheuse, les riffs de guitare sont maîtrisés à la perfection par Tommy « fucking » Kemp. Dr Dead nous invite à sauter tous ensemble pour être épique sur « The choosen ones » et le crew nous envoie des ballons géants dans la fosse avant de clôturer avec « Immortalis Dominum ». Un show digne d’une représentation théâtrale, les décors, les costumes et les masques, tout y est, le groupe à compris la recette d’un show réussi.

Chronique de l’album « The Dead Don’t Die »
BATTLE BEAST nous présente leur nouvel album « Steelbound » sorti il y a une semaine.

Il est l’heure pour BATTLE BEAST d’entrer en scène et entame avec ‘Straight to the heart’. Le public est déjà chaud, comme la salle d’ailleurs, il fait une chaleur étouffante et humide désagréable, un voile est suspendu dans l’air. Noora Louhimo, la chanteuse, fait son apparition dans un nouveau costume incroyable signé par « Ilmatar couture ».

Dès la troisième musique le nouvel album est représenté avec « Last goodbye », le premier single sorti en mai cette année. Un hymne combatif et inspirant pour ne rien lâcher, comme l’avait présenté Eero Sipilä au moment de la sortie : « tant que tu respires, tu es toujours dans le jeu ». Suivi de ‘Here we are’ et plus tard le épique ‘Blood of heroes’ avant de lancer le moment gênant de la soirée : Eero qui reprend ‘Can you feel the love tonight’ de Elton John, mais en français. On avait eu le droit à ‘Ce rêve bleu’ lors d’une tournée précédente, il s’en était mieux sorti que ce soir.
La promotion du nouvel album continu avec ‘Twilight cabaret dont le rythme me fait beaucoup penser à ‘Master Of illusion’ et ‘Angel of midnight’ dont l’air nous fait penser aux premiers albums tout en alternant avec leur classique comme ‘Bastard son of odin’ sur laquelle l’un des guitaristes, Juuso Soinio nous fait une démonstration à la Jackie chan en envoyant sa jambe au dessus de la tête, quelle souplesse !
Noora interagi beaucoup avec le public tout du long et l’invite à participer à taper des mains régulièrement. Mais l’interaction qu’on peut placer tout du haut de cette liste est celle où elle invite le public à reprendre ‘Eden’ à sa suite, tout en nous faisant une démonstration vocale impressionnante en changeant d’octave 4 fois. Le public l’en remercier chaudement avec sifflements et applaudissents à tout rompre avant de chanter en chœur sur la chanson.

Alors que le groupe vient de quitter la scène, le public français se met à scander le célèbre « popolopopopoo pooo », l’hymne ‘Seven nation army’ de the White stripe. On entend alors le clavieriste, Janne Björkroth, qui reprend l’air en rythme avec le public depuis les backstage. Ce genre de moment qu’on adore en concert, qui rend les lives uniques et incomparables aux écoutes radio, CDs etc…
Jonna Björkroth fait son apparition pour un solo de guitare avant d’être rejoint par son frère, Janne, aux claviers, pour une reprise de Star Wars, sur laquelle il est forcé de boire une bière cul sec.

Avant de nous délivrer la dernière chanson de la soirée, Noora nous dit quelques mots avant de lancer ‘Wings of light’ pour clôturer cette soirée bestiale. Au final, le groupe a joué pleins de chansons du nouvel album, 8 au total, soit la moitié de leur set. Et en sortant de la salle, nous sommes contraint de subir à nouveau la pluie, alors que nos affaires étaient encore humides. Parfait pour tomber malade, ce qui n’aura pas échapper à l’un de nous.
Pour ceux qui n’ont pas pu y aller, il vous reste une chance de vous rattraper le 30 octobre à Lyon, les informations ici.


