Le 19 juillet, on embarquait pour la croisière « Rock The Lakes cruise » sur le lac de Neuchâtel, en Suisse.

Sur place ce n’est pas compliqué, une fois au port on aperçois le quai concerné avec une affiche indiquant la croisière spéciale « Rock The Lakes Cruise ». Et au vu du nombre de métalleux assis au bar qui longe les quais, pas de doute que nous sommes au bon endroit.
Il est 17h30, c’est l’heure et les suisses sont très ponctuel, à 17h30 tapante le premier scan de ticket retenti. Quand c’est à mon tour, en échange de mon nom, je reçois un beau tour de cou aux couleurs du Rock The Lakes édition 2025. Ensuite, je monte à bord du bateau nommé ‘La Beroche’, il fait très chaud à l’intérieur, le soleil tape fort, mais je préfère ça à la pluie qui était annoncée de 15 à 21 heures.
On largue les ammares à 18h01, en route pour se placer en face du bateau des artistes le ‘Idée Suisse’ afin d’entamer cette croisière sur le lac de Neuchâtel.

Le premier groupe à entamer la soirée c’est FELSKINN, un groupe de metal progressif au nom d’un sommet suisse non loin de la frontière italienne.

Ce soir, c’est l’anniversaire du batteur. Après avoir remercié toute l’équipe qui a organisé cette croisière, le chanteur nous invite à lui chanter un joyeux anniversaire avant la dernière chanson. Nous avons également le droit a un solo de l’homme du jour sur le dernier morceau.
Aussitôt la photo de fin faite, un homme apporte un gâteau au batteur. Bon appétit à lui !

Le second groupe du jour est international : BLOODORN. Du power metal né par Nils Courbaron (SIRENIA, DROP DEAD CHAOS), un français, qui s’est entouré de Francesco Ferraro (FREEDOM CALL) à la basse, puis de Mike Livas (SILENT WINTER) au chant, Michael BRUSH à la batterie (SIRENIA) et tout récemment Jamie Hunt (ONE MACHINE) en second guitariste.

Le groupe commence avec du retard, prévu à 19h05, les premières notes de l’intro se font entendre vers 17, avant de voir Nils débarqué sur scène pour entamé ‘Fear The Coming Wave’. On note quelques problèmes de sons sur la première chanson, mais Mike est une puissance vocale impressionnante, ce qui nous détourne rapidement de ce couac du début. Il manque Francesco à la basse car il est actuellement en Espagne pour une date avec Freedom Call.

La setlist est légèrement différente de celle du précédent concert de l’Epic Fest au Danemark, en effet, ce soir nous avons le droit à une chanson jouée pour la première fois : ‘Forging The Future’, avant de finir par la chanson au nom du groupe : BLOODORN.


Après 15 minutes d’attente, SILVER DUST commence son concert. Le groupe de rock est d’origine suisse et parle français, la musique est inspiré de rock, métal, musique classique, électro ou symphonique. Les membres sont en tenues inspirées de l’univers steampunk.

Le chanteur, Lord Campbell, est un ancien gardien professionnel de hockey sur glace, il joue son personnage à fond sur scène. On assiste à un concours de solo de guitares entre Neiros et Lord Campbell, ce dernier joue même de la guitare avec sa langue. On à également un solo à la batterie par Mr Killjoy qui s’y donne à cœur joie. Ce dernier tente de lancer une baguette qui tombe à l’eau, celui qui l’a manqué de peu la regarde flotter sur le lac, l’air dépité pendant que le bateau avance.

D’ailleurs plus le tard, le chanteur fait une remarque sur le faite qu’il est embêter car il veux lancer un « plectre » mais qu’il ne peut pas. Il le lance donc à sa gauche vers l’ingénieur son et lumière.

Pour clôturer la soirée, BRAINSTORM est en tête d’affiche. Le groupe Allemand de Power metal avec des notes mélodiques. Ils commencent eux aussi avec un bon quart d’heure de retard.

Le chant puissant d’Andy FRANCK résonne sur le lac, au rythme des morceaux du nouvel album ‘Plague of Rats’ comme ‘Garuda’ ou ‘Crawling’ si ma mémoire est bonne. Et des anciens comme ‘Glory Disappears’, ‘Ravenous Minds’, qui fini la setlist.

Andy s’est plusieurs fois exprimé sur le faite que le lieu est unique et qu’ils sont ravis de jouer là. Petit moment drôle pour terminer cette croisière avec le fail de la photo de fin. Ils n’ont pas le temps de se mettre en place que leur bateau qui part, à moins que ça soit le nôtre qui se tourne pour prendre la direction du port, mais cela nous aura bien fait rigoler.

Il est tout juste 23h que nous amarrons au port, la croisière est finie mais pas la soirée ! Un afterparty jusqu’au bout de la nuit est prévue ! J’ai 3 heures de route pour le retour, je ne reste pas.



