Les membres de Power Paladin ont accepté de réaliser une interview avec nous lors de l’Epic Fest et ont apporté des réponses intéressantes au sujet du groupe comme sur leur premier album. C’était une belle opportunité d’avoir pu rencontrer ce jeune groupe talentueux.
Interview réalisée en janvier 2024 à l’Epic Fest.
1/ Pourquoi avoir choisi le nom de « Power Paladin » ?
Originellement, quand on a formé notre groupe on s’est juste appelé « Paladin ». On trouvait le nom cool et on pensait que ça nous correspondait bien. On n’avait trouvé aucun autre groupe qui s’appelant pareil.
Mais au moment où on s’apprêtait à enregistrer notre album, on a vu qu’il y avait deux ou trois autres groupes qui s’appelaient Paladin, on a tous eu la même idée géniale en même temps (rires). Alors on s’est dit qu’on allait chercher un autre nom mais on ne voulait pas enlever le nom de Paladin car, pour nous, c’était important il ne pouvait pas être enlevé.
On a donc cherché quelque chose autour du nom de Paladin, on plusieurs idées comme Paladin Fire, Paladin Quest (rires)… On en est venus à Power Paladin, on s’est dit que ça nous allait bien alors on l’a gardé (rires).
2/ Quel est le style de Power Paladin ? On considère que vous êtes un groupe de Power Metal.
Oui on est un groupe de Power Metal, avec plusieurs dérivés du genre ainsi que des influences liées à la NWOBHM on pourrait ajouter.
Selon nous, certains groupes de Power Metal essaient d’éviter l’étiquette Power Metal car, même si c’est ce qu’ils jouent évidemment, ils ne veulent pas être limité à un seul genre. Mais le Power Metal a tellement de variétés, qu’on ne trouve pas que les groupes soient limités du tout. On peut faire ce qu’on veut au sein du genre.
C’est aussi écrire des chansons qu’on aime jouer et, si ça ne rentre pas dans les codes du Power Metal, on s’en fiche.
3/ Qu’est-ce sont vos principales influences ?
Il y en a beaucoup. Premièrement il y a la grande vague de Power Metal avec Helloween, Gamma Ray Blind Guardian, mais aussi Stratovarius, Sonata Arctica, Rhapsody…
Aussi il y a eu les groupes qui ont commencé à nous faire aimer le Metal, comme Pantera et Iron Maiden notamment.
Ensuite les groupes de Metal Symphonique nous ont inspirés.
4 / Est-ce que vous aimez les jeux vidéo ? Car on reconnaît bien le thème de Zelda dans le solo de « Righteous Fury » ?
On aime tous les jeux vidéo on est beaucoup plus geek que vous ne l’imaginiez (rires). Les jeux vidéo ont aidé à ne pas devenir fou en période de Covid. On a beaucoup joué à World of Warcraft, on jouait beaucoup en ligne, on rencontrait des gens, on tuait des monstres etc. C’était très marrant. On pouvait être excusés car on ne pouvait pas sortir pour rencontrer du monde, mais bon rester chez soi et jouer aux jeux vidéo c’est aussi bien (rires).
5/ Qu’est-ce qui vous a inspiré à travers la pochette de votre album ?
On a eu cette idée en tête car, ce qu’on aime dans le Power Metal, ce sont les paysages imaginaires et colorés qu’on retrouve sur les pochettes. C’est important pour nous.
On ne cherchait pas à retranscrire une histoire à travers notre pochette d’album, on s’est dit que ça pouvait être cool que les gens puissent imaginer leur propre scénario.
On a trouvé un artiste génial sur Internet qui a très bien réussi à retranscrire notre vision. On est des immenses fans des pochettes fantaisies Old School alors on s’est dit que notre pochette était parfaite pour nous.
6/ Pourquoi avoir mis un « y » à la place du « i » sur le mot « Windfyre », sur le nom de votre album « With The Magic Of Windfyre Steel » ?
Parce que c’est cool (rires). Il n’y a pas besoin d’explications supplémentaires (rires).
En vrai, ça permet de laisser l’auditeur d’interpréter ça comme il le souhaite. On pense que ça donne un côté puissant.
Ce qui est intéressant, ce que les interprétations de l’album, des chansons ne sont pas toujours les mêmes. Certains pensent que le côté imaginaire et coloré se rapproche de Highlander, d’autres des jeux vidéo, d’autres pensent que c’est album-concept etc. Chacun interprète les paroles librement à sa façon et c’est ça qui intéressant, l’auditeur se laisse transporter par son imagination.
7/ Y aura-t-il un second album de prévu cette année ? Ou l’année prochaine ?
Je dirais qu’on fait les choses lentement, mais on ne se précipite pas car on veut faire les choses bien. On veut prendre du plaisir à composer.
On travaille aussi dur qu’on peut. On a déjà écrit 7 chansons, on va en ajouter une ou deux de plus.
Je peux dire, au moins, qu’on annoncera quelques nouvelles à propos de l’album cette année. Avec un peu de chance on le sortira cette année. Sinon, on révélera au moins certaines choses.
8/ Qu’est-ce que le Power Metal selon vous ?
Fondamentalement, je pense que le Power Metal c’est la continuité même des grandes caractéristiques du Heavy Metal, parfois avec des aspects du Glam Metal, mais surtout du Heavy.
Entre Iron Maiden avec sa mascotte Eddie, Dio et son château en arrière-plan sur scène chantant sur des chansons parlant de dragons, le Power Metal est la suite de ce ces modes d’expressions qui en sont une source d’inspiration pour le genre. Le Power joue beaucoup sur cet aspect héroïque mentionné et l’apporte d’une façon bien plus grande que le Heavy, d’une façon hors du commun.
Les gens qualifient souvent le Power Metal comme un genre entraînant, que les fans de Pop peuvent même apprécier… Oui c’est vrai, mais ce n’est pas suffisant pour définir le genre car, par exemple, les débuts de Blind Guardian avaient des influences Thrash mais il y avait toujours ce côté hors du commun appartenant au genre.
Le Power Metal c’est un moyen de s’évader. Quand on écoute Rhapsody pour la première fois, on est transportés dans un autre monde. Que ce soit avec les sonorités, la pochette, les paroles autour des dragons, c’est génial comme ressenti.
Quand on a entendu « Wolf & Raven » de Sonata Arctica, on s’est dit qu’est-ce que c’est rapide. Aussi, au début on a écouté Iron Maiden pendant des années et d’un coup on a découvert « Battlefield » de Blind Guardian, on a été encore plus transportés.
9/ Qu’est-ce que vous pensez de la scène Power Metal en Islande ?
L’Islande s’est toujours orienté vers des genres plus durs comme le Death Metal ou le Black Metal. Le Power Metal n’a jamais été trop mis en avant.
Il y a eu des groupes de Power Metal mais ils ont toujours été underground, ils n’ont jamais sorti d’albums et n’ont pas décollé non plus.
Honnêtement, on est le premier groupe à avoir vraiment brisé la glace. On était sûrs de ce qu’on voulait jouer, on voulait devenir un groupe de Power parce qu’on aime ça. On a joué ensemble pendant des années avant, on a joué différents styles et, comme on aime tous le Power Metal, on s’est dit qu’on allait monter notre groupe, enregistrer notre premier album et qu’on verrait.
10/ Autre chose à ajouter ?
Avec un grand cœur vient du Metal de qualité (rires).