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Top 10 des plus beaux artworks du Power Metal – Les années 80

C’est dans le sang et la souffrance que la rédaction de Power Metal France est parvenue à classer les plus beaux artworks du monde du Power Metal. Première partie d’une série qui parcourera chaque décénie jusqu’à aujourd’hui : les années 80 !

10Armored Saint – March of the Saint (1984)

Armored Saint, c’est l’incarnation du Heavy/Power américain des années 80. Un son lourd, un chant épique, des textes guerriers à la gloire de Thor et un artwork moyenâgeux comme on aime.

Le Power va de pair avec l’imagerie soldatesque. C’est exactement ce qu’à représenté Gareth Williams, l’auteur de cet artwork aux couleurs vives pour le premier album du groupe en 1984.

Le tableau : une troupe de soldats fantasques, prêts à en découdre devant un château digne de Camelot. Si Armored Saint a eu du mal à s’imposer en Europe, son artwork est en revanche iconique à travers le monde. Qui ne s’est jamais imaginé en chevalier devant sa forteresse, dégainant son épée, accompagné de ses fidèles compagnons ?… QUE TREPASSSE SI JE FAIBLIS !!!

9Crimson Glory – Transcendence (1988)

En plus d’être un pionnier du genre, “Transcendence” de Crimson Glory propose un artwork futuriste, très en avance sur son temps, et doté d’une histoire originale : Créé par l’artiste japonais Takashi Terada, il s’agissait en fait d’une affiche destinée au film de science-ficton fantastique “Lifeforce” sorti en 1985. Le film met en scène une mission spatiale envoyée explorer un vaisseau extra-terrestre naufragé. Elle en ramène trois êtres humanoïdes en état d’hibernation. Lorsque ceux-ci se réveillent, tous découvrent qu’ils vampirisent les êtres humains en leur soutirant leur force vitale. Pour survivre, les victimes doivent vampiriser à leur tour, donnant ainsi naissance à une pandémie impossible à contenir…

L’affiche recalée pour les studios de cinéma, se sont finalement les floridiens qui vous la récupérer afin d’illustrer leur deuxième album, considéré comme le meilleur de leur discographie : classé parmi les 500 meilleurs albums Rock / Metal de tous les temps par Rock Hard, et dans le Top 25 de Loudwire des meilleurs albums de Power Metal de tous les temps. Une véritable icone à tous les points de vue.

8Stratovarius – Fright Night (1989)

Impossible de ne pas évoquer dans ce classement le premier album de Stratovarius “Fright Night”. Le groupe bénéficie de la collaboration de Patrick Woodroffe pour cet artwork (artiste qui a déjà collaboré auparavant avec Judas Priest).

Référence évidente dans le Power Metal, Stratovarius nous présente un artwork magnifique avec un immense serpent sortant d’une tombe. Néanmoins, soulignons que cette illustration dénote par rapport aux codes du Power Metal. En 1989, le groupe se cherche encore musicalement : du Heavy, du Speed, du Power… Les genres se mélangent, le groupe n’ayant pas trouvé son identité. L’artwork de “Fright Night” traduit tout à fait ce constat avec un album qui, musicalement, reste tout aussi à part dans la discographie des finlandais.

7Manowar – Hail to England (1984)

Conçu au départ comme un EP, c’est finalement sous la forme d’un LP que sortira ce troisième opus de Manowar, ce qui explique pourquoi celui-ci reste le plus court de la formation avec à peine plus de 30 minutes d’écoute.

En plus d’être considéré comme l’un des meilleurs essais des américains, son artwork présente pour la première fois l’incarnation du Manowarrior : un Conan aux traits assumés d’Arnold Schwarzenegger (à noter que “Conan le Barbare” est sorti au cinéma en 1982), épée légendaire émaculée de sang dans une main, l’Union Jack dans l’autre, le regard tourné vers l’ennemi, offrant sa protection à la gente féminine en détresse, le poil au vent, sans pression, avec sa peau de bête sur les fesses.

L’album est aussi un hommage à l’Angleterre, là où Manowar a été créé dans les années 80, à une époque ou la NWOBHM faisait rage, un mouvement particulièrement apprécié par le groupe.

6Dio – Sacred Heart (1985)

S’il ne devait en rester qu’un, “Sacred Heart” de Dio serait celui là, ne serait-ce que pour son titre éponyme, parfaite représentation de ce Power Metal balbutiant des années 80. Si ce n’est pas déjà fait, nous vous invitons à découvrir ce titre en live : “Sacred Heart”. Tout y est ! Le jeu de scène, les costumes, le son, les paroles, la quête de l’artéfact, l’épée, le dragon. Une pure merveille scénique mise en musique.

Dessiné par Robert Florczak, l’artwork de cet album découle exclusivement de ce titre. L’inscription autour de la bordure est en latin. Elle pourrait se traduire comme suit : “Vient la fin par le sommeil, je préparerai le cœur sacré qui est la magie qui s’ouvre sur l’autel”. Au centre, tenue entre les mains d’un magicien aux allures de sorcier, une boule de crystal laissant apparaitre le dragon qui détient le fameux “Sacred Heart”.

5Yngwie Malmsteen – Trilogy (1986)

Un “Guitar Hero” armé de sa Stratoscaster qui combat un dragon à trois têtes en haut d’une falaise, le combat entre le bien entouré d’une lumière divine et le mal surgissant d’un ciel ténébreux, tous les ingrédients sont réunis pour nous offrir un artwork délicieusement kitch mais qui pourrait légèrement tromper l’auditeur. « Trilogy » n’est pas un album d’Heroïc Fantasy mais bien un pur album de Heavy/Power/Néoclassique sur lequel ce bon vieux Yngwie Malmsteen donne une nouvelle fois libre court à son talent.

Un album excellent et une pochette aussi ringarde qu’épique, le combo parfait pour figurer dans ce top.

4Jag Panzer – Ample Destruction (1984)

Si le premier album des américains de Jag Panzer est un peu tombé aux oubliettes, son artwork mérite néanmoins largement sa place dans notre top. 

Inspiré des quatre cavaliers de l’Apocalypse, l’artwork met en scène la mort et sa faucheuse, un samouraï, une Valkyrie sur une licorne et un dernier larron non identifié, déferlant armes à la main sur le monde.

Une mise en scène qui collent parfaitement avec le titre de l’album et son contenu.

3Helloween – Keeper of the Seven Keys Part. II (1988)

Voilà certainement l’un des albums les plus emblématiques du Power Metal. Véritable pépite musicale, “Keeper of the Seven Keys – Part II” est un classique que tout Power-metalleux qui se respecte connait absolument par chœur. Derrière cet artwork se cachent Uwe et Edda Karczewski, deux artistes allemands déjà à l’origine de “Walls of Jericho” et de “Keepers of the Seven Keys – Part I”.

Le cover de l’album s’inspire des tableaux de la Renaissance avec cette dualité entre le bien d’un côté et l’enfer de l’autre. La main du gardien des sept clés est en proie à une lutte avec ce qui s’apparente à la main du diable. En plus d’avoir une inspiration biblique, l’artwork rend hommage à l’univers de l’heroic fantasy. Un chef d’oeuvre, qui marque l’âge d’or de Helloween et du Power-speed allemand.

2Blind Guardian – Follow the Blind (1989)

Sans doute l’album le plus éloigné du registre qu’on leur connait, le “Follow The Blind” de Blind Guardian œuvre ici plutôt dans le Thrash/Speed Metal, dans la lignée de son prédécesseur et premier album “Battalions of Fear” (1988). “Follow the Blind” n’en reste pas moins un album mythique de la formation avec des titres que l’on peut toujours entendre en live comme “Banish From Sanctuary” et le sempiternel “Valhalla”.

Derrière cet artwork réalisé par Detlef Van Waay (qui a aussi signé celui de “Battalions of Fear”), l’artiste ouvre une fenêtre sur l’avenir de Blind Guardian, comme s’il s’agissait d’un message prémonitoire. En plus d’être magnifiquement illustré, n’y voyez vous pas ici l’incarnation de deux personnages issus tout droit du monde de J.R.R. Tolkien, regardant le Gardien Aveugle face au soleil levant ? Un véritable présage…

1Running Wild – Under Jolly Roger (1987)

« Under Jolly Roger », troisième album de Running Wild, marque un tournant décisif dans la carrière du groupe : Terminé le pentagramme et l’imagerie sataniste des deux premiers opus et place à l’univers de la piraterie.

Réalisée par l’artiste Ertugrul Edirne, cette superbe peinture nous plonge instantanément dans le monde de la flibuste qui sent bon la poudre et l’aventure.

Le « Captain Adrian », la mascotte officielle du groupe, se voit ici affublé d’un cache-œil, d’un bandana et d’os entrecroisés. Il trône fièrement sur la grand-voile du navire. Un style qu’il ne quittera plus.

Près de 35 ans après sa sortie, cette pièce d’art n’a pas pris une ride et reste emblématique d’une époque et d’un groupe qui marquera le Power Metal de son emprunte.

Les mentions honorables

Ci-dessous, 5 artworks pour lesquels il y a eu débat. Mais c’est le coeur lourd (pour certains) qu’ils n’ont pas intégré notre Top 10…

FabPMF
FabPMF
Né d’un amour interdit entre un conteur nain et un dragon femelle, je n’ai jamais cessé de me passionner pour les Histoires épiques de l’Humanité qu’elles se soient produites sur notre monde ou dans les grimoires de l’enchanteur Eusæbius… Mes références : Sabaton / Helloween / Blind Guardian / Demons & Wizards

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