Serious Black – Rise Of Akhenaton

La formation internationale fête cette année 10 ans de carrière et quoi de mieux pour ça que sortir un nouvel album de qualité ? « Rise Of Akhenaton » est composé de titres tout aussi prenants les uns que les autres à tel point que Serious Black n’a jamais surpris autant par le passé !

Serious Black, le supergroupe du Power Metal

Originellement un supergroupe composé d’anciens membres de Helloween, Blind Guardian ou encore Bloodbound, Serious Black s’est imposé dans le milieu du Power Metal avec des influences atypiques tirées du Heavy Metal traditionnel, du Hard Rock ou même du Rock des années 60 et 70.

Déjà 10 ans de carrière pour le groupe, Serious Black a bien sûr connu différents changements de line-up (seuls le guitariste Dominik Sebastian et le bassiste Mario Lochert sont encore présents), mais aussi une belle progression musicale, souvenez-vous de « Vengeance Is Mine » il y a deux ans ! Et maintenant, croyez-nous vous n’oublierez jamais « Rise Of Akhenaton » !

En toute simplicité

Encore une fois, Serious Black va composer en toute simplicité, sans manque d’inspiration bien sûr loin de là, des morceaux qui ne vont pas chercher une vitesse très rapide, des solos de guitare ultra complexes ou encore une technique vocale hors du commun. Serious Black va plutôt chercher à écrire sur un tempo moins Speed comme pourraient le faire Axxis ou Pink Cream 69, tout en ne perdant pas deux aspects importants du Power Metal : la mélodie ainsi que le refrain entrainant.

L’arrivée de Nikola Mijić au chant a permis de dévoiler une nouvelle face du groupe. « Vengeance Is Mine » était bien plus abouti que ses prédécesseurs et « Rise Of Akhenaton » va tenter de frapper encore plus fort. On l’entend d’emblée avec « Open Your Eyes » démarrant l’album avec un synthé mélodique combiné d’un riff Hard/Heavy jusqu’à nous convaincre par son refrain.

Le synthé mélodique va naviguer entre une ambiance Pop combinée à des orchestrations plus ou moins épiques, sans oublier des riffs simples et un refrain qui fonctionne. « We Are the Storm » rentre très bien dans ses critères pour ce qui est des orchestrations, tandis que « Take Your Life » va préférer le côté Pop.

Une ballade au nom de « When I’m Gone » est présente au sein de ce dernier opus et là aussi on peut dire que c’est composé en toute simplicité. Et pourtant, contrairement à des ballades plus techniques qui peuvent être sans âme chez certains groupes, celle-ci fonctionne très bien entre le son doux et mélodique du piano, ainsi que la voix de Nikola qui accroche l’auditeur sans difficultés.

Pas de prises de tête, ça reste en tête

Encore une fois, Serious Black a composé avec simplicité, mais également avec efficacité. Tellement efficace que « Rise Of Akhenaton » arrivera à satisfaire les fans de Power cherchant à l’origine la technicité complexe du genre. Même avec simplicité, le niveau des musiciens est très bon. Pas de prises de tête, ça reste en tête, c’est ce qu’on se dit en écoutant cet album et on n’en demande pas plus.

« United » démarre directement avec le refrain et plus le morceau évolue, plus le refrain apporte son lot d’émotions. C’est typiquement le genre de hit qui fera un tabac lors des prochains concerts, de quoi faire sauter et chanter les foules avec une grande énergie.

Beaucoup de titres vont être composés sous ce schéma d’écriture, avec un refrain qui reste en tête, peu importe la direction du morceau. L’intro de « Silent Angel » va démarrer sur une guitare Hard Rock, et progressivement on arrivera à un refrain Power qui fonctionne très bien. Idem pour « I Will Remember », il s’agit d’une semi-ballade qui accroche tout aussi bien par son atmosphère lumineuse avec des influences Rock des années 70 et Hard Rock.

Tous ces éléments mentionnés plus haut, les influences Hard/Heavy, Rock des années 70 etc. Le tout mélangé au Power de Serious Black, tout ça on le retrouve parfaitement sur « Metalized », qui avait fait office de premier single à l’album. Et on peut le dire, quel bon choix de premier single ! Celui-ci a très bien introduit ce bel opus qui ne s’essouffle pas du début à la fin.