Alors que l’on connaissait très bien Tungsten, on a découvert durant l’Epic Fest un autre groupe du nom de Hulkoff dont les trois membres live ne sont autres que ceux de la famille originelle suédoise qu’on connaît bien. L’un des deux frères a gentiment accepté une interview avec nous.
Interview réalisée le 05 avril 2025.
1/ Quel ressenti as-tu d’avoir un groupe avec ton frère et ton père ? Un groupe avec des membres de sa famille c’est original.
C’est à la fois cool et ennuyeux car c’est la famille, imagine avoir ton père dans ton groupe (rires).
Le bon point c’est qu’on se connaît très bien, disons qu’on a le même sang et qu’on partage le même ADN.
Si jamais on s’engueule dans le groupe, c’est tout simplement parce que c’est la famille (rires). Mais bon c’est vraiment cool de partager un groupe avec eux.
2/ Quelle est la différence entre Tungsten et Hulkoff ?
Hulkoff est plus énervé, plus Heavy, et c’est plus basé sur l’Histoire, c’est aussi un projet solo.
Tungsten est groupe où tout le monde peut participer en live.
3/ Qui est le meneur du projet solo de Hulkoff ?
Le chanteur Pär Hulkoffgarden, un très grand compositeur.
Comme Tungsten, on peut aussi retrouver cette vague industrielle suédoise dans la musique même si ça se rapproche plus de l’Histoire.
4 / Qu’est-ce que tu penses du style de Tungsten ? On pense que c’est du Power Metal combiné à des éléments de Heavy, de Folk et d’Indus.
Oui c’est un peu une combinaison de tout ça, une combinaison de tout ce qu’on écoute.
On retrouve des éléments d’Indus comme Rammstein ou Pain.
Mon frère Niklas écoute des groupes plus Prog comme Meshuggah.
Le chanteur Mike écoute une concoction de tous les groupes suédois en plus.
Pour l’instant, on a inventé un nom « Anthemic Metal » à notre style.
5/ Comment peux-tu décrire les différences entre chaque album ? Par exemple, « Bliss » a plus d’éléments Folk alors que « The Grand Inferno » a plus d’éléments Indus.
Sur quasi tous les albums, on essaie d’ajouter de nouveaux éléments. Sur chaque chanson, on ne s’éloigne pas de notre style mais on tente de se renouveler.
« Bliss », on l’a composé pendant le COVID, on a voulu transmettre le sentiment difficile qu’on pouvait avoir pendant cette période.
« The Grand Inferno » se rapproche plus des sentiments personnels au fil de notre évolution.
Le prochain album, qui sait de quoi on parlera ?
6/ Et pourtant, « Bliss » sonne plus clair que « The Grand Inferno ». Comment peux-tu décrire cela ?
« The Grand Inferno » évoque un moment difficile où l’on s’effondre mentalement mais on dévoile le moment où on arrive à se relever après.
« Bliss » est sorti en 2022 et raconte un peu cette libération de la pandémie.
7/ Tu viens de jouer ton premier concert avec Hulkoff ce soir, quel est ton ressenti ?
C’était vraiment cool. Le public était sûrement l’un des meilleurs qu’on ait eus avec Hulkoff.
Il y avait presque que des pogos à tout moment.
8/ Est-ce que tu imagines jouer avec Tungsten à l’Epic Fest l’an prochain ?
J’espère oui ce serait vraiment cool.
L’année dernière on a joué au Danemark avec Sonata Arctica, c’était super.
9/ On sait que ton père était l’ancien batteur de Hammerfall et le style de Tungsten s’en éloigne fortement. Est-ce que tu sais ce qu’il a poussé à aller dans cette direction ?
Au début c’était un peu du pour lui de faire un groupe avec mon frère et moi, Niklas est plus orienté vers un style moderne là où mon père est plus old school.
Mais il a trouvé ça intéressant de combiner tous les styles.
Hammerfall a style plus libre et plus accessible, tandis que Tungsten combine plusieurs styles différents.
10/ Quel est ton ressenti avec le Power Metal finalement ?
Pour moi, le Power Metal c’est très énergique, ça rend heureux et apporte un bon sentiment, on se sent bien.
11/ Quels sont tes groupes préférés en général ?
Parmi mes groupes préférés, il y a Rammstein. Je me souviens les avoir vus avec Hammerfall, Slayer et Accept en 2005 à Roskilde.
Je n’avais jamais entendu Rammstein avant et j’ai direct été convaincu, c’est devenu un groupe phare.
12/ Autre chose à ajouter ?
Merci pour l’interview, merci de soutenir Tungsten.
